
Les eaux paisibles d’Aiguebelette © Eric Marie-Médias Aviron Henry Bordeaux[1] décrivait le lac d’Aiguebelette comme une « perle d’émeraude enchâssée dans un écrin de montagnes vertes ».
Cette citation donne une image de ce rayonnement au creux des montagnes où les reflets argentés du soleil viennent accentuer le prisme de couleur. C’est un trésor caché et préservé par ces barrières naturelles, qui laissent libre court à la déclinaison d’activités sur cette étendue de 5,45 Km2.
La coexistence de l’eau et des espèces vivantes
Outre la création des lacs par le ruissellement des glaciers, l’histoire d’Aiguebelette ne s’arrête pas au cycle de l’eau. En tant qu’écosystème naturel (unissant la terre et le ciel) il abreuve toute forme de vie.
Ainsi, les premières traces de l’espèce humaine à cet endroit, remontent entre le Néolithique et l’Age de bronze. Grâce à des fouilles archéologiques débutées dans les années 1860, des sites palafittiques[2] ont été retrouvés au fond du lac.
« … au cours d’une excursion effectuée en 1904 sur le Lac d’Aiguebelette en compagnie-de mon ami J. Révil, le garde Duport … nous fit voir un groupe de pilotis, qu’à première vue je reconnus pour les restes d’un établissement lacustre […] »
Attisé par ces pilotis, Louis Schaudel a approfondi dans une étude, l’origine de ces vestiges. Ses résultats ont été présentés au Grand Public lors d’un Congrès préhistorique tenu à Chambéry en 1908. C’est l’élément déclencheur des interrogations sur les secrets enfouis au fond du lac.
Les différentes plongées effectuées sur 1 siècle et demi, mènent à l’accomplissement final. En effet, deux sites palafittiques du lac d’Aiguebelette ont été classés au patrimoine mondial de l’UNESCO en 2011. « Ces établissements constituent un groupe unique de sites archéologiques particulièrement riches et très bien conservés ; ils représentent des sources importantes pour l’étude des premières sociétés agraires de la région. » rapporte l’UNESCO.
La création d’Aiguebelette selon une légende locale, un aspect… plus mystique.
Dans le cadre des recherches de Louis Schaudel, une légende locale lui a été rapportée par un certain M. Chevron. Cette croyance à forte connotation chrétienne relate un miracle de Jésus-Christ. LIRE LA SUITE