![]() Ce fut l'un des duos les plus médiatiques de l'aviron français jusqu'à ces dernières années. Cédric Berrest et Julien Bahain ont annoncé, l'un depuis Toulouse et l'autre depuis le Canada, vouloir raccrocher les pelles. La rumeur devenait de plus en plus précise ces dernières semaines. Il faut dire qu'il ne s'en cachait plus vraiment, mais attendait le moment opportun pour véritablement l'annoncer. "La date était symbolique pour moi, explique Cédric, elle correspond à l'anniversaire de ma femme, celui de notre rencontre". Mais au-delà du choix de la date, c'est un faisceau concordant de circonstances qui l'ont amené à arrêter sa carrière de rameur : "Je voulais le faire avant les bateaux courts, pour être honnête et clair vis-à-vis des autres rameurs". Mais c'est aussi la non-qualification pour les Jeux olympiques (une première dans sa carrière), la paternité d'un petit garçon de 2 ans, et une envie de mettre au second plan sa passion pour le sport pour passer plus de temps auprès de sa famille et enfin se consacrer à sa carrière professionnelle. "Je suis en équipe de France depuis 2002, poursuit-il, autant d'années sans vacances, d'étés pendant lesquels j'ai été absent des rendez-vous familiaux, ça pèse plus maintenant que j'ai 32 ans". C'est aussi un moment charnière dans sa carrière où la SNCF, qui l'accompagne depuis plusieurs années, lui propose une évolution professionnelle intéressante, un nouveau challenge à relever. "J'ai préféré saisir cette opportunité que me relancer dans une nouvele saison avec à nouveau 200 jours d'absence, le système du haut niveau français n'est pas fait pour des personnes de mon âge, ce n'est optimum pour faire de la performance". Cédric Berrest a passé longtemps à peser le pour et le contre, à se demander si l'aviron ne lui manquerait pas trop, mais sa décision a été vite prise : raccrocher les pelles, sans se préparer à une quelconque échéance, privilégiant sa vie de famille, son travail, mais ne tournant pas complètement le dos à l'aviron, en tant que nouvel élu au comité directeur de la Fédération. Qui dit Cédric Berrest dit bien souvent… Julien Bahain ! Celui qui a partagé la coque de Cédric pendant de nombreuses années, avant de faire le choix de l'expatriation au Canada, exerçant ainsi sa double nationalité franco-canadienne. Lui aussi a bien réfléchi à ce qu'il allait faire à l'orée de cette nouvelle olympiade, pour finalement décider de raccrocher les pelles. "C'est une somme de facteurs qui m'ont conduit à arrêter, explique-t-il, j'aurais pu le faire après ma blessure au dos, mais cela aurait été trop facile, et je m'étais remis. Mais je ne me sens plus motivé pour m'entraîner dur et repartir pour 4 ans. Les mondiaux ne me parlent pas plus que ça, il me manque le starter pour me réengager dans une année à haut niveau". L'aspect financier n'est pas non plus à négliger : l'achat d'une maison, une petite fille de 10 mois et demi et l'envie d'être payé convenablement, mais aussi l'envie de vivre autre chose : "Cela fait 18 ans que l'aviron régit ma vie. Je n'arrête pas le sport, je cours, je fais du vélo, je rame, mais à un autre rythme". Mais Julien Bahain ne ferme la porte à aucun projet côté bateaux longs, avec son club, les occasions de revenir en France se présentant régulièrement. Mais pour lui aussi, l'aspect professionnel a été déterminant. "On me propose un emploi dans la gestion de projets pour le gouvernement de la Colombie Britannique, notamment la construction d'une ligne de métro à Vancouver. Mon expérience à la SNCF a été importante dans leur choix, je ne me voyais pas refuser". Les deux compères ne devraient plus se retrouver sur les bassins, mais l'amitié qui s'est construite entre eux au fil de l'eau ne va pas s'arrêter sur une ligne d'arrivée qu'ils ne franchiront plus ensemble. Fabrice Petit ![]() Ce dimanche 26 Mars 2017 s'est déroulée sur le Paarc des Rives de l’Aa, l’opération caritative "une jonquille pour Curie" en soutien à la recherche contre le cancer. Cette opération parrainée par SwissLife et ma Santé facile avait pour but de recueillir des dons à hauteur de 2€ par kilomètre parcouru sur rameur (ergomètre) et sur vélo "wattbike". Le club de Gravelines a su mobiliser ses cadres bénévoles tels que Florent LEGAY ou Jean Pierre LELAIN qui ont guidé les pratiquants issus du sport "Loisir-Santé" du club ainsi que celles et ceux qui issus de la nouvelle activité fitness appelée "Avifit" ont permis de réaliser un total de 140km soit 280€ de dons ; le club de cyclotourisme a quand lui permis de réaliser 60km sur "wattbike". Tout au long de la matinée, le public a également pu suivre en fil rouge la tentative de record du monde sur 100km en équipe sur ergomètre. Cette idée originale de Frédéric LOORIUS a mobilisé une équipe de 9 Gravelinois renforcée par 3 athlètes expérimentés venus d'ailleurs. L’équipe, ainsi composée de son capitaine Frédéric Loorius suivie de Romain Philippe, Thomas Hautcloque, Benjamin Normand, Remy CoubelL ( JUST ROW IT), Julien Brabant, Fabien Nion, Olivier Delplace, Adrien Decriem, Sébastien Stern, Gael Sagon ( ENC) et Arnaud Blocklet, s’est préparée durant un mois à raison de 4 entraînements semaine pour relever ce défi pour tenter de parcourir les 100km en moins de 4h50min soit 1’28.8min/500m en moyenne. Objectif atteint : un record mondial battu Le jour J après un réveil un difficile, changement d’heure oblige, l’équipe a pu commencer son défi à partir de 8h30 avec pour objectif de passer sous la barre des 1’25min/500m de moyenne ce qui aurait permis de battre le record Français toutes catégories confondues. Toute l’équipe a su donner le meilleur d'elle même afin d’obtenir un temps record de 4h34min06seconde et 8dixième : le Record de France toutes catégorie confondue ainsi que Le Record du Monde en 20-29ans LARGE TEAM (+10pers) ont été battus : il s'agit de la 3ème meilleure performance jamais réalisée sur cette distance toute catégorie confondue. BRAVO à toute l’équipe qui s’est promis de réitérer l’expérience l'an prochain avec l'objectif de passer sous les 4h30 !! Jacques DECRIEM ![]() Les inscriptions sont ouvertes pour participer à la 2e édition de "The Long River Race". La Société Nautique de l’Oise reconduit, le 1er mai prochain, sa course d’aviron longue distance du nom de "The Long River Race. La distance à réaliser est de 26 km (aller/retour), sur l’Oise (3e axe fluviale français), sur un parcours reliant les villes de Saint-Ouen l’Aumône/Pontoise à celle de l’Isle-Adam. Il s’agit d’une course contre la montre (départ toutes les 45 secondes) ouverte aux rameurs et rameuses aguerris des catégories loisirs et compétitions à partir de la catégorie cadet. Elle se déroule en équipages de 4 ou 8 rameurs (Yolette, 4+, 8+ et 8x+), hommes et/ou femmes. Cette 2e édition sera placée sous le signe de la mucoviscidose et du don d’organes et aura pour marraine Alexandra Caldas, rameuse de la SNO, dont le club soutient le projet (Rame avec Alexandra) de traversée en double d’aviron de mer, le 5 août prochain, entre Tahiti et Mooréa. Ce 1er mai tout le monde ramera avec Alexandra ! L’avant-programme et les conditions d’inscription sont disponibles sur le site internet du club : http://snoaviron.wixsite.com/sno-aviron. Ami(e)s rameurs/rameuses, la SNO vous attend nombreux le 1er mai ! Corinne Prudhomme ![]() Vous avez pu découvrir, depuis plusieurs mois, à l'occasion des championnats de France mais aussi dans les pages de Mag Aviron, le projet d'Olivier Gouraud et Nautiqu'Elec. En effet, aujourd'hui aviron rime avec innovation. Nautiqu'Elec a conçu un projet à desination des clubs, des organisateurs de régates... de bateau électrique permettant de suivre une course, un entraînement sans produire de vagues, de bruit, d'odeur, de pollution chimique. Le rêve pour tout rameur que de pouvoir s'entraîner ou courir sans nuisance ! Dans le cadre de son financement, le projet de Nautiqu'Elec concourt aujourd'hui à la Fabrique Aviva. Pour le soutenir : 1 - Cliquez ici 2 - Inscrivez-vous et cherchez le projet Electric'Boat 3 - Attribuez vos 10 votes à Nautiqu'Elec Et n'hésitez pas : encouragez vos amis à faire de même ! ![]() Derniers coups de pelles avant les zones bateaux courts Ce week-end, les rameurses et rameurs des quatre zones concouraient en têtes de rivière, le dernier rendez-vous avant les championnats de zones bateaux courts début avril. La zone Nord-Est avait rendez-vous à Mulhouse ce dimanche pour la tête de rivière, avec du beau monde dans les starting blocks. Du côté des femmes, C'est Camille Juillet (CN Verdun) qui a terminé en tête de l'épreuve en 26:07.97, devant une autre Verdunoise, Floriane Pasquet en 26:29.16. La Touloise Sandie Weber termine troisième en 27:03.69, devant une troisième Verdunoise, Julie Leclerc, en 27:07.27. En skiff masculin poids léger, Pierre Houin (US Toul) champion olympique à Rio en deux de couple poids léger, a remporté l'épreuve en 22:33.77, devant Hugo Beurey SN Nancy) en 24:23.22. Le Toulois termine également premier au scratch des skiffeurs, devant le Verdunois Thibaut Verhoeven (22:49.06). De bel augure pour les championnats de France bateaux courts de Cazaubon en avril prochain. Toujours en toutes catégories, c'est un autre Verdunois, Thomas Cousin, qui a terminé à la deuxième place en 23:43.31. Etienne Juillet (CN Verdun), qui évolue désormais chez les seniors, conclut le podium des skiffeurs TC en 23:58.76, devant le Dunkerquois Esteban Catoul, lui aussi senior première année. En deux sans barreur masculin, les deux Benoît (Brunet et Demey) ont terminé en première position (21:27.97) devant deux paires mêlant expérience et jeunesse (Cadot-Thomas et Mortelette-Goetghebeur). Des compositions prometteuses pour Cazaubon ! En zone Sud-Est, on attendait Jérémie Azou, champion olypique à Rio en deux de couple poids léger, de retour en skiff pour une nouvelle saison. En 21:40.05, il a une nouvelle fois dominé l'exercice devant l'Annécien Damien Piqueras (22:21.71) et Clément Roulet-Dubonnet (Aviron Grenoblois) en 22:52.13. Chez les skiffeurs TC, c'est Hugo Boucheron (CA Lyon) qui a remporté l'épreuve en 22:28.69, suivi de près par Maxime Ducret (CA Evian) en 22:29.77. C'est un autre Grenoblois , Cédric Kulbach, qui complète le podium de la catégorie devant Albéric Cormerais (CN France). Là encore, les affrontements s'annoncent chauds dans le Gers dans un mois. En deux sans barreur, on trouve en tête les frères Thibaud et Guillamue Turlan, désormais licenciés à Grenoble et Vichy, en tête de la tête de rivière devant de nouvelles associations comme Hugo Larborde (Aviron Grenoblois) et Maxence Tollet (AC Lyon-Caluire). En poids léger, ce sont Franck Solforosi (AUN Lyon) et Thibault Remy (Aviron Majolan) qui ont terminé en tête de leur catégorie. Alexis Guérinot (CA Lyon) et Augustin Mouterde (AUN Lyon) ont terminé troisièmes de la catégorie de poids. Chez les femmes, Laura Tarantola (Aviron Grenoblois) a remporté la tête de rivière en skiff poids léger, devant Flavie Bahuaud (AUN Lyon) qui évolue quant à elle en TC. Du coté du Sud-Ouest, la tête de rivière finalement maintenue à Ste-Livrade (47) en raison de l’amélioration des conditions de navigation, a vu s’affronter les rameurs de la nouvelle Aquitaine, de la région Occitanie et ceux du Pôle France/Espoirs de Toulouse sous un vent contre et un ciel couvert. Chez les Séniores Femmes, Pauline Bugnard du Toulouse Université Club (TUC) s’est largement imposée en 23 :34.46 et signe le meilleurs pourcentage féminin (89.72%). Lou Lamarque (U23) termine en haut du classement poids léger en finissant 57sec derrière avec un temps de 24 :31.86. En deux sans barreur toute catégorie, la paire U23 Gaillac/Givort (Toulouse/Marseille) s’impose en 21 :36.22 devant leurs camarades de pôle Rubio/Just (+20sec). La paire libournaise gagne en 2-PL avec un temps de 21 :52.79 (16sec derrière la meilleure coque TC) devançant ainsi de 15 secondes les paires Laroche/Gouzou (Libourne) et Delage/Lavayssière (SNBergerac) en 22 :08.65 et 22 :08.69. Chez les skiffeurs, Mathieu Androdias (Bayonne AV) monte sur la première marche du podium (21 :38.59) suivi de près par le bergeracois poids léger Stany Delayre (21 :45.23). Les rameurs du Pôle de Toulouse Hugo Quemener (HTC U23, St Nazaire) et Valentin Geneste (HPL U23) termine 2ème de leurs classements en terminant à 24 et 22 secondes des vainqueurs en 22 :03.16 et 22 :07.84. On retrouve ensuite les jeunes U23 (4ème en 4x aux Championnats du Monde Juniors cet été) : Desgrippes (22 :14.86), Cordonnier (22 :35.85) et le poids léger Ricard (22 :38.23). Delayre fini donc le WE avec le meilleur pourcentage masculin (90.79%) suivi d’Androdias (89.87%) et Geneste (89.24%). Chez les juniors, les perpignanais JC Tronel et JP Izart terminent premier et 2ème en 23 :08.73 et 23 :09.62. La paire bordelaise Babin/Amet remporte le 2-HJ18 en 22 :02.58. La skiffeuse toulousaine Julie Lagarde termine en 25 :39.76 devant E. Saubadu (+23sec) et la paire de l’aviron bayonnais Vergnes/Pachebat s’impose largement en 2-FJ18 (24 :23.89). En zone Nord-Ouest, Mickaël Marteau (CA Nantes) a remporté l'épreuve en skiff masculin devant Milos Stanojevic (ACBB), devant le Gravelinois Bastien Quiqueret, premier rameur moins de 23 ans de l'épreuve. François Teroin remporte quant à lui la tête de rivière chez les poids légers. Peu de paires en poids léger mais ce sont Guillaume Raineau (CA Nantes) et Vincent Faucheux (ACBB) qui ont terminé en tête de l'épreuve. La tête de rivière du Nord-Ouest est traditionnellement le rendez-vous de l'équipe de France féminine. C'est sans surprise qu'Hélène Lefebvre (SESN Encouragement) qui a remporté la course en 24:45 devant Marie Le Nepvou (CA Nantes) en 24:58 et Elodie Ravera (CN Nice) en 25:06. Noémie Kober (Aviron Grenoblois) arrive ensuite en 25:08. En ce début d'olympiade, entre passage de flambeau, accompagnement de la relève et nouvelle génération, les championnats de zones, les 1er et 2 avril prochain, s'avèrent prometteurs. Fabrice Petit et Valentin Geneste |
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Janvier 2019
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