Les rameuses et rameurs de l’équipe de France avaient été relativement épargnés par la Covid-19. On se souvient néanmoins du forfait du deux de couple masculin à Poznan en octobre – Hugo Boucheron ayant contracté le coronavirus – et plus récemment de l’infection dont Julie Voirin a mis plusieurs mois à se remettre… Mais ce n’est désormais plus le cas. Alors que le secteur masculin s’est installé à Lago Azul au Portugal le 12 février, les rameurs ont rangé les pelles depuis hier. Ils sont désormais plus d’une demi-douzaine à avoir été testés positifs au SARS-CoV-2. “Nous avons pris la décision de rapatrier les rameurs qui ne sont pas contaminés, explique le directeur technique Patrick Ranvier, les autres doivent rester en quarantaine sur place”. Ces derniers seraient asymptomatiques. Samuel Barathay, le chef de secteur, est resté au Portugal avec eux. Les rameurs devaient normalement être en stage jusqu’au 27 février. Ce sont les rameurs nancéiens qui seraient à l’origine de la contamination.
Du côté de Saint-Cassien, même souci, mais avec un moindre mal, puisque le stage devait s’achever le 19 février. Une rameuse a été testée positive à la Covid-19, il va falloir maintenant gérer les cas contacts.
“Nous mettons tout en œuvre pour limiter les risques, commente Patrick Ranvier, mais il faut que les athlètes comprennent que le test PCR que nous exigeons avant le départ ne garantit rien. Il faut qu’ils s’astreignent à un isolement afin de se préserver. Des consignes qu’ils entendent, mais ne respectent pas forcément”.
La situation ne devrait pas remettre en cause les tests nationaux de Libourne, prévus dans trois semaines.