![]() Si l'équipe de France junior ne ramène qu'une médaille de Trakai, son récipiendaire était toutefois des plus heureux. Le bilan est certes maigre, mais trouve une explication des plus compréhensibles. C'était jour de finales à Trakai. Sur les huit bateaux envoyés en Lituanie par la Fédération française d'aviron, quatre sont parvenus à se qualifier pour les finales A, les autres ayant achevé leur parcours dans ces championnats d'Europe junior en finales B. Première finale A, celle du deux sans barreur féminin avec Maya Cornut et Adèle Brosse. Deuxièmes aux premiers 500, elles ont peu à peu cédé du terrain à leurs adversaires, pour échouer au pied du podium avec une quatrième place. Même résultat pour leurs homologues masculins, Etienne Juillet et Paul Tixier, qui ont conservé la quatrième place du ponton de départ à la ligne d'arrivée. Ce fut ensuite au tour du huit féminin de prendre le départ de sa finale. Lise Aubry, Louise Lepers, Suzy Paquin, Marie Pachebat, Julia Verhoeven, Pauline Rossignol, Pauline Lotti, Violaine Aernoudts et leur barreuse Agathe Angonin couraient contre les grosses écuries de la discipline et n'ont rien pu faire, terminant ainsi ces championnats d'Europe à la sixième place. Le soulagement pour le clan français qui ne voulait pas repartir de Lituanie bredouille est venu de Margaux Bailleul, en skiff. La Havraise est partie très fort, affichant ses ambitions. "J'ai ensuite vu l'Allemande remonter, puis la Néerlandaise, je n'ai rien pu faire". Mais elle n'a pas cédé sa troisième place à la Belge qui a tenté de remonter avant de jeter l'éponge, et s'est finalement octroyé le bronze. "Etre troisième aux Europe en junior 1, c'est plutôt bien, et ça va me donner la hargne pour les mondiaux et faire encore mieux". Toute l'équipe de France, rameurs et encadrement compris, était autour d'elle au podium pour fêter sa médaille. Les Bleuets n'ont pas démérité tout ce week-end à Trakai. Le responsable du secteur, Olivier Pons, leur reconnaît un fort engagement : "J'ai confiance en eux, je ne suis pas utopiste sur ces équipages, je sais qu'ils peuvent faire mieux dans de meilleurs conditions et là c'est le technicien qui parle : je vois leur engagement mais quand il n'y a plus d'essence, on le paye cash". Une chose est sûre, on ne peut pas reprocher aux Bleuets un manque de combattivité, d'engagement : il suffit de regarder le schéma des courses pour comprendre que c'est lorsqu'il est nécessaire de relancer la machine qu'ils n'ont pu le faire. C'est un aperçu de ce qu'a donné la collision du calendrier national, du calendrier international et du calendrier de l'Education nationale. La composition des équipages qui prendront part aux mondiaux de Rotterdam, fin août, sera connue prochainement. Bilan des finales B :
Fabrice Petit
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Avril 2018
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