Un week-end pluvieux et venteux pour les France en longue distance
4 mars 2024Emma Lunatti, confiance en soi et rigueur en aviron
9 mars 2024C’est le rendez-vous qu’il ne faut jamais manquer sur une saison. Et en cette année olympique, il aura encore plus de valeur. Les championnats de France bateaux courts, dans un mois jour pour jour, auront livré leur verdict.
Pour l’aviron international, il y a Lucerne et son Rotsee. Pour l’aviron français, il y a Cazaubon et son lac de l’Uby. Un plan d’eau dont la réputation n’est plus à faire, tant au niveau de sa régularité, en tout temps, que pour son calme et sa quiétude. Un écrin, une bulle, quasiment hors du temps et de ses soubresauts, que les rameuses et rameurs affectionnent particulièrement.
Car quand on dit qu’on va faire Cazaubon, cela a un sens : c’est que l’on a soit été retenu par la direction technique nationale, soit que l’on a passé les championnats de zone pour rentrer dans les précieux quotas délivrés par chacun. Un peu comme passer l’épreuve des poteaux dans Koh Lanta. Cazaubon représentant alors l’épreuve du conseil, à la différence que c’est sur l’eau et par sur un bulletin que l’avenir se dessine.
Un ultime rendez-vous au terme d’un chemin de sélection semé d’embûches, ou d’épreuves. Au rang des dernières, les têtes de rivière, les tests sur l’ergomètre… Pour les embûches, les pépins de santé, les blessures, dont il convient d’être pleinement remis pour s’aligner sur l’Uby. Pour prendre part au célèbre rendez-vous à la digue, comme le disent les rameurs eux-mêmes.
Un rendez-vous qui concerne aussi bien les J18 que les seniors ou le para-aviron et qui va commencer le 5 avril, par les parcours contre-la-montre et les séries. Le lendemain, ce sont les quarts et les demies qui se courront et, le 7 avril, dans un mois tout pile, les finales !
Et comme chaque année, c’est l’élite de l’aviron français qui va se retrouver au départ des courses. Les membres des équipes olympique et paralympique seront présents : Matthieu Androdias et Hugo Boucheron, le duo champion olympique, mais aussi les frères Onfroy eux aussi en skiff. En deux sans barreur, Benoît Brunet et Téo Rayet défendront eux aussi leur titre face à des concurrents désireux de gagner leur place dans la coque du quatre sans barreur, qualifié l’an passé à Belgrade. On retrouvera également Laura Tarantola, Clairé Bové et Aurélie Morizot, en pleine forme pour challenger les vice-championnes olympiques de Tokyo… Chez les skiffeuses, la concurrence sera rude entre Emma Lunatti, qui avait survolé la finale l’an passé, Margaux Bailleul et les autres concurrentes comme Elodie Ravera-Scaramozzino… En bref, du beau spectacle qui s’achèvera en finales le 7 avril !