Une nouvelle édition réussie pour le X3 estival de Courchevel
23 juillet 2024Paris 2024, l’événement tant attendu va commencer
26 juillet 2024Ce soir, Emmanuel Macron ouvrira officiellement les Jeux olympiques de Paris 2024. Une mission qui revient par tradition au Chef de l’Etat, quel que soit le pays hôte de l’événement planétaire.
Mais ce matin, au Club France, la conférence de presse institutionnelle d’ouverture mettait un terme à l’attente, au déroulé de l’olympiade qui nous a emmené jusqu’à ces Jeux.
“On y est, a lancé David Lappartient, président du Comité national olympique et sportif français, et l’important ce n’est pas seulement de participer, mais aussi de gagner. Nos 571 athlètes sont prêts, nous sommes la deuxième délégation en taille, présents dans tous les sports. Il n’y a jamais eu autant de moyens pour le sport français, l’objectif est d’être dans les cinq premières nations au tableau des médailles”. Le président du CNOSF a rappelé également les différents dispositifs mis en place aussi bien pour les sportifs comme la maison de la performance au village olympique, que les carrés supporters et les installateurs d’ambiance “Allez les Bleus” sur les sites de compétition. “Il y a une vraie dynamique de groupe, les stades seront aux deux tiers français, ça pousse, on peut atteindre des sommets”.
Jackson Richardson, chef de la délégation française, a quant à lui ajouté un caractère exceptionnel des Jeux : celui de proposer des sports dans des lieux connus parfois pour un autre sport, voire une autre activité. “Aux athlètes : faites ce que vous avez à faire, soyez vous-mêmes, laissez la peur dans les vestiaires et ne partez pas dans le regret. Vous êtes là pour faire vivre votre sport, mettre en valeur la France”
Les deux porte-drapeaux de la délégation française, L’athlète lanceuse de disque Mélina Robert-Michon et le nageur Florent Manaudou étaient également présents. “Vivre ces jeux à Paris, à la maison, c’est une chance dans la carrière d’un athlète, c’est rare. Tout a été pensé pour qu’on soit bien, que cet esprit de collectif se développe avec les lieux de convivialité, les échanges. C’est ce qui va faire la richesse de l’équipe, tirer chacun vers le haut. C’est un honneur et une fierté d’emmener, avec Florent, cette équipe”. Des porte-drapeaux très sollicités. “Avec l’expérience, c’est un peu plus facile. On a énormément de gens autour de nous qui font en sorte qu’on perde un minimum d’énergie, poursuit Florent Manaudou, mais ils nous donnent aussi de l’énergie qu’on arrive à garder et gagner grâce aux athlètes, aux bénévoles, au CNOSF, à l’ANS, qui nous bichonnent depuis quelques jours. J’adore partager avec des athlètes qui ne sont pas de mon sport, ils y vont tous de leur petit mot, il y a de l’excitation, mais aussi de la sérénité. Il n’y a pas de peur, pas d’appréhension”.
Claude Onesta, responsable de la haute performance à l’Agence nationale du sport, est revenu également sur les missions de l’ANS. “Cela a été une mission de conception, puis de construction, d’accompagnement et on est dans la phase de concrétisation. Mais notre rôle reste un rôle au service des autres : des fédérations, des acteurs, des athlètes, mais aussi de l’encadrement. Petit à petit, on a construit cette performance améliorée, cette évaluation plus précise, la réalité des investissements à des endroits nécessaires. On a essayé de transformer le modèle en étant le moins brutal possible. Aujourd’hui, on est au rendez-vous de ce qu’on avait voulu. Un exemple avec la maison de la performance. On a voulu créer un espace de travail, de récupération, de soins, mais aussi un espace de sérénité, car s’il y a bien quelque chose qu’on ne trouve pas au village, c’est ça”.
La ministre des sports et des jeux olympiques et paralympiques a conclu la conférence de presse. ” Derrière nos 571 athlètes, ils sentent qu’il y a une équipe qui est là, une équipe derrière l’équipe. L’une des choses dont on est fiers avec Claude, c’est la qualité des énergies qu’on a su aligner pour la haute performance. La création de l’ANS était une réforme disruptive, elle aurait pu déstabiliser des choses. On a su ensemble bien reposer le système, clarifier les rôles et les responsabilités, remettre de la confiance et de la transparence, dans les relations entre l’ANS et le ministère, entre l’ANS et les fédérations. On a mobilisé des moyens sans précédents, 300 millions sur l’année 2023, le seul budget dont est doté le pôle haute performance de l’agence, 114 millions, c’est une augmentation de 68 % par rapport aux Jeux de Rio. Tous les acteurs clés de notre système ont bénéficié de ces moyens. Enfin, les athlètes pour lesquels on a fait en sorte de les entourer, pour leur donner les conditions de la plus grande sérénité possible”.
Amélie Oudéa-Castera est également intervenue sur les actes de sabotage du réseau SNCF. “Ce qui s’est passé n’est ni la première ni la dernière des difficultés que nous aurons. Ce type d’actions malveillantes, coordonnées, probablement de sabotage dont il reste à établir l’intentionnalité précise… on ne va pas être naïf, il y a une concordance des temps qui laisse penser que cela n’est pas anodin. On ne va pas se laisser déstabiliser, on avait anticipé ces scénarios, depuis des mois on évoque les menaces. On est une équipe des Français derrière la réussite de ces Jeux. Ils ne vont pas gâcher la fête, ceux qui veulent faire ça. Quand on joue contre les Jeux olympiques, on joue contre des athlètes qui ont consacré leur vie à ces rêves-là, on abime le rêve de la jeunesse qui a envie de se laisser inspirer par tout ça. Ces Jeux, c’est ceux de tout un pays et de tout un monde, on a 206 délégations qui sont là. Ce soir, on va avoir une cérémonie exceptionnelle, cela montre le bien-fondé de toutes les mesures de sécurité. On a été critiqués, mais on voit qu’on n’en fait pas trop”.
La flamme passe au Club France
Avant d’allumer le chaudron à l’issue de la cérémonie d’ouverture, la flamme olympique a fait escale, dans son relais, au Club France, sur la grande esplanade devant la grande halle de la Villette. Elle est arrivée sur ce parvis dans les mains du président du CNOSF, David Lappartient – encadrés par les deux porte-drapeaux de l’équipe de France – qui a donné le relais en allumant la torche de Nathalie Péchalat. L’olympienne, aujourd’hui directrice du Club France 2024, a ensuite pris la route pour le relais suivant sous les applaudissements du public du Club France.
Ce soir, les Jeux seront enfin ouverts et les sportifs vont pouvoir, dans leur performance, faire vivre la devise olympique : plus vite, plus haut, plus fort.