Belgrade 2023 : un maigre bilan pour l’équipe de France
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16 septembre 2023A peine une semaine après les championnats d’Europe d’aviron de mer et de beach rowing, l’équipe de France s’est rendue à Heraklion (Crète) pour les Jeux méditerranéens de plage. Une compétition qui, pour le beach rowing, n’a pas pu aller à son terme.
Pas de Bali pour les World beach games, mais Heraklion pour les Jeux méditerranéens de plage. Une compétition qui rassemble 26 nations du bassin de la mer Méditerranée autour de 13 disciplines sportives qui ont toutes en commun, comme le nom l’indique, la plage !
C’est donc tout logiquement que le beach rowing est au menu des sports présents, et la France a pris part à l’événement avec une délégation moins importante que les éditions précédentes, certains bateaux ayant été supprimés du programme. L’équipe tricolore comptait donc, en solo hommes, Vincent Noirot et, chez les femmes, Elodie Ravera. Deux athlètes parfaitement préparés à prendre part à de tels événements. Sachant que la rameuse de l’Encou a décroché l’or à la Seyne-sur-Mer.
En double hommes, deux spécialistes : Ivan Bové et Ludovic Dubuis. Le double mixte n’étant pas au programme, le rameur monégasque est associé au médaillé mondial de Mantes-la-Jolie et non plus avec la Seynoise Edwige Alfred qui ramait en double avec Francesca Villalonga, Seynoise elle aussi. L’ensemble de l’équipe devait enfin prendre part au relais mixte qui allait conclure les Jeux méditerranéens.
Mais l’aventure s’est arrêtée prématurément, en fait dès les courses préliminaires. Les conditions météorologiques annoncées n’ont pas permis de poursuivre la compétition d’aviron. “C était du jamais fait, raconte Yvonig Foucaud, cadre fédéral en charge de la délégation. Des vagues d’un mètre 50 très serrées ! Un carnage pour les courses. La roulette russe ou presque, il ne fallait pas surfer sur la mauvaise vague sinon c était fini”. Comme quoi même la Méditerranée, réputée d’un tempérament calme, peut se montrer plus que capricieuse. Les médailles ont donc été attribuées sur les temps des courses préliminaires. Ce sont donc, au final, Vincent Noirot, Elodie Ravera et le double masculin qui ont été médaillés.
“Le double féminin a subi sa première course chronométrée, commente Yvonig Foucaud, il n a malheureusement pas pu courir pour défendre une médaille largement à sa portée. Pareil pour le relais qui faisait jeu égal au time trial avec les Espagnols qui gagnent, mais une énorme vague a retourné Elodie Ravera en solo qui dominait pourtant l Espagnole durant cette course.
Cette compétition très difficile avec de grosses vagues très courtes n a pas permis de délivrer des phases finales suffisamment sécurisées pour les athlètes. Mais heureusement, pas de blessures à l approche des mondiaux.”.