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13 décembre 2022Régate des Trois Châteaux : rendez-vous le 25 février 2023
15 décembre 2022Le 7 décembre, les rameuses et rameurs du groupe tricolore effectuaient leur test à l’ergomètre sur 2000 mètres. Effectuaient, ou subissaient, du sentiment général. Mais les résultats sont finalement au rendez-vous.
C’est un rendez-vous attendu, mais aussi redouté, par les athlètes. Après la tête de rivière de novembre sur 6000 mètres, on quitte le bateau et on réduit la distance, cette fois-ci sur l’ergomètre, pour un test sur 2000 mètres.
De retour de Font-Romeu, c’est dans les pôles que les rameuses et rameurs ont affronté la terrible machine à laquelle on ne peut pas menti. Si certains n’ont pas pu y prendre part pour raisons médicales, la plupart ont réalisé le test, avec un verdict à la hauteur des attentes des entraîneurs. “Nous sommes satisfait des résultats après seulement huit semaines d’entraînement et deux semaines de stage en altitude, commentait Bastien Tabourier du pôle de Lyon, quelques records battus qui nous permettent de démarrer l’année sous de bons auspices”.
Du côté des hommes seniors, Benoît Brunet décroche un 5’53 devant Guillaume Turlan qui obtient 5’54. Au total, ils sont 8 en dessous de la barre des 6 minutes. Ferdinand Ludwig est premier poids léger avec 6’10.1 devant Ivan Bové en 6’15, Hugo Beurey n’ayant pas pris part au test. Chez les U23, Florian Ludwig frôle la barre fatidique avec 6’00.9.
Chez les femmes, la pale revient à Margaux Bailleul avec 6’46.7, devant Emma Lunatti en 6’49.8, un centième devant Adèle Brosse. En U23, Agathe Oudet décroche la palme avec 6’42.6, devant Noémie Aubert. Joséphine Cornut-Danjou réalise 7’00.4. Un score qui n’est pas pour lui déplaire. “J’ai réussi à battre mon record d’un peu plus d’une seconde, commente-t-elle. Ce fut difficile car on était dans un état de fatigue assez prononcé. Je m’étais fixé comme objectif d’être régulière, pour me focaliser sur le mental et pas le physique, j’ai réussi à dépasser mes limites”.
Elle aurait préféré être en-deçà des 7 minutes, mais la fatigue était là. Il faut dire que le stage à Font-Romeu, dont les rameuses et rameurs étaient rentrés quelques jours auparavant, a laissé des traces dans les organismes. “On a réalisé un gros volume, c’était voulu qu’on soit dans cet état.
Ils vont maintenant pouvoir oublier l’ergomètre quelque temps. Après le test, aucun ne cachait sa joie de retrouver le bateau, malgré le froid qui s’installe sur l’hexagone. Une joie partagée allégrement sur les réseaux sociaux par l’ensemble des athlètes, qui vont se retrouver dans les jours prochains à Vaires-sur-Marne pour les premiers parcours. “Ca fait du bien de retrouver le bateau, poursuit Joséphine Cornut-Danjou, à l’Insep où l’on s’entraîne toutes, on est en en skiff depuis Racice, on va renouer avec les premiers parcours dimanche avec nos coéquipières”.
Une nouvelle évaluation fédérale
La Fédération française d’aviron a mis en place, à l’occasion de ce dernier test, un nouvel outil de remontée des données de l’évaluation fédérale qui comprend plusieurs étapes, et dont la prochaine échéance sera à destination des J18 et U23 : le test de musculation “endurance”. Et ce nouvel outil semble plutôt bien accueilli par les clubs. Auparavant la saisie se faisait dans l’intranet fédéral. En 2021, 588 résultats avaient été remontés par 63 clubs. Cette année, ils étaient 122 à saisir 1674 résultats. Un chiffre multiplié par 3, témoignant que l’ergonomie de l’outil mis en place par la mission d’aide à la performance a séduit les utilisateurs. De nouveaux développements ont été annoncés dans les semaines à venir, comme la possibilité d’analyser les résultats.