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Jérémie Azou en combinaison de son club, la Société nautique d’Avignon. © Mag Aviron-Eric Marie
Le relais de la flamme continue de sinuer le territoire, aussi bien en métropole qu’en outre-mer. Demain, le relais passera en Avignon. Et qui mêle Avignon et aviron pense forcément à Jérémie Azou. Le jeune rameur, natif de la cité des papes, a pris part à deux olympiades (Londres et Rio). Il a été médaillé d’or sur le Lagoa Rodrigo de Freitas en deux de couple poids léger masculin le 12 août 2016.
Après les championnats du monde à Sarasota en 2017, il a mis un terme à sa carrière. S’il s’est éloigné des bassins, il n’est pas resté loin du monde de l’aviron et est entré au comité directeur de la Fédération française d’aviron fin 2020.
Porteur de la flamme, une demande qu’il n’a pas formulée. “J’avais rencontré madame le maire d’Avignon, elle m’avait alors dit qu’elle aimerait que j’en fasse partie, commente Jérémie Azou. La mairie a porté ma candidature et déposé mon dossier, ça s’est fait naturellement, je n’en ai pas suivi le cheminement, ni ne me suis renseigné sur qui disait oui ou non”.
Mais la réponse ne pouvait être que oui. C’est donc demain en fin de journée, aux environs de 19 h, 19 h 30, que le relayeur précédent devrait allumer sa torche et qu’il devrait commencer son parcours, à proximité du pont Saint-Benezet. Tout un symbole pour l’Avignonnais. “Je suis attaché à ma ville, à mon club. La porter ici a du sens pour moi. Avignon est une ville sportive, mais à part moi, il n’y a pas d’autres champions olympiques qui sont des “produits locaux” et qui cochent toutes les cases. C’est aussi pour ça que je pense que ma candidature a été bien reçue”.
Un relais qui a aussi un sens fort. “C’est un symbole, un moment de partage. Ca donne un élan supplémentaire au niveau sportif en local, ça rassemble les gens. Le sport est vecteur de mixité, de rassemblement, on doit s’en inspirer. Aujourd’hui, on a besoin d’être rassemblés plus que divisés”.