
Le Trophée des Rois sur le grand canal du château de Versailles demain
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5 juin 2025Un Trophée qui porte bien son nom, dans un des endroits les plus prestigieux au monde. Le Trophée des Rois a attiré du monde le 24 mai au château de Versailles. Un succès sportif et en termes d’images qui devrait donner des idées.
C’est en plein cœur du parc du plus célèbre château du monde que s’est déroulé le 24 mai le Trophée des Rois. C’est sur le grand canal de Versailles que plus de 200 rameuses et rameurs universitaires venus de toute la France, mais aussi de l’étranger avec notamment deux équipages de l’Université autrichienne de Vienne, se sont affrontés dans une ambiance festive.
Un événement qui a également connu un niveau de compétition élevé, comme le soulignait Augustin Mottin, vice-président du club d’aviron de l’Essec, qui organisait le rendez-vous avec le soutien de nombreux partenaires.
En huit masculin, c’est l’Essec qui l’a emporté devant l’université de Vienne.
Chez les femmes, victoire également de l’Essec devant l’Ecole centrale et HEC.
En huit mixte, HEC devance l’Essec et Audiencia.
En huit alumni (les anciens des grandes écoles), les deux équipages de l’Ecole centrale terminent en tête devant HEC.
Le Trophée des Rois, après calcul des points au classement, a été décroché par HEC grâce à une douzaine d’équipages inscrits.
“Cette année nous avons eu la chance d’accueillir Christian Vandenberghe, président de la FFA, précise Augustin Mottin, ainsi que plusieurs cadres de l’administration de l’ESSEC, la participation d’universités étrangères et d’alumni très engagés a aussi marqué cette édition. Nous avons également eu le plaisir d’accueillir une équipe de PwC, notre partenaire, tout au long de la journée”.
La prochaine édition est déjà programmée au samedi 30 mai 2026, toujours sur le Grand Canal de Versailles.
A l’instar de sa petite sœur la De Vinci Race, le Trophée des Rois mise à la fois sur la compétition, mais aussi le cadre, pour promouvoir l’aviron. Et quel cadre ! Les deux courses ont en effet en commun un décor emblématique. Demandez à quiconque quels monuments représentent le mieux la France, on vous répondra sans aucun doute la Tour Eiffel et Versailles. Deux environnements prestigieux dont l’image ne peut que servir l’aviron. Il faut dire que le format de compétition – le sprint – est en parfaite adéquation avec les possibilités offertes par le plan d’eau des lieux : le Grand canal du parc versaillais et un bras de la Seine.
D’ailleurs, lorsque le format des sprints est passé de 1000 à 500 mètres il y a un peu plus d’une dizaine d’années, l’une des raisons n’était-elle pas d’amener l’aviron en plein cœur des villes, là où le public pourrait davantage découvrir notre sport ? En effet, les bassins sont bien souvent éloignés des centres-villes. Et pour cause : on ne trouve pas facilement 2000 mètres d’eau en ligne droite. Et ajouter un décor historique connu est un atout incontestable. L’aviron doit-il revoir son image et profiter davantage de tels atouts pour faire parler de lui ? L’aviron universitaire, avec ses différents événements, semble le croire. On ne peut qu’aller dans son sens.