Plateau de rêve pour le 19e Challenge Prince Albert II
21 novembre 2024CNE, directeur des équipes de France… les athlètes se posent des questions, les réponses arrivent
25 novembre 2024Margaux Bailleul se prépare à une nouvelle saison, et à son entrée au CNE. Avec sa sœur Eugénie, elle va également prendre part en février prochain au 4L Trophy.
Margaux Bailleul n’avait pas pris part aux Jeux olympiques de Paris, après avoir qualifié la coque lors des mondiaux de Belgrade en 2023. “Cela n’a pas été un moment facile, commente-t-elle, mais c’est dans les moments compliqués qu’il faut savoir se relever. Je prends tout étape par étape, je me fais plaisir à l’entraînement, je suis sur la bonne voie pour avancer”.
Elle a repris l’entraînement sur l’eau, et prendra part aux piges en décembre pour l’entrée au centre national d’entraînement olympique. “Je suis le programme, je suis dans les rangs, je mène mon projet”. Elle attend également d’y voir un peu plus clair, avec la nomination prochaine du directeur des équipes de France. Quant au lieu du CNEO, elle reste confiante. “Je suis d’accord, si on me dit que c’est le meilleur des choix, je suivrai”.
Mais une de ses prochaines actualités va se dérouler dans le désert marocain. Elle s’apprête, avec sa sœur Eugénie, à participer au mythique 4L Trophy. “J’ai toujours voulu le faire, explique-t-elle. Mon cousin l’a fait, ma sœur l’a fait aussi en 2023. Le simple fait de la voir le faire m’a donné l’envie d’y prendre part moi aussi, en année post-olympique, je ne serai pas en année de mémoire côté études. C’est donc compatible”. Eugénie l’a fait en 2023, les deux sœurs n’ont donc pas eu besoin de chercher une voiture. “La 4L tenait à cœur à la famille à laquelle elles l’ont achetée. Mon père bricole bien en mécanique, il l’a remise comme à neuf, toutes les pièces devant être d’origine. Il avait beaucoup travaillé sur la corrosion, avec le sel qu’il y a au Havre sur les routes. Elle n’avait pas beaucoup de kilomètres non plus”.
Les deux sœurs sont en train de boucler leur budget et cherchent encore des sponsors. “On a dû tout mener de A à Z, poursuit Margaux Bailleul. On a créé une association, lancé la communication, récolté des fournitures scolaires et médicales. Le côté humanitaire me tient à cœur. Le fait d’être en paramédical, d’aider les enfants du désert, de pouvoir jouer avec eux, ce côté d’aider les autres, ça me plaît aussi”.
Margaux Bailleul a hâte de prendre le départ de cette nouvelle aventure et de la saison d’aviron qu’il l’attend.
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