Paris 2024 : repêchage du deux de couple masculin poids léger
29 juillet 2024Paris 2024 : les poids légers en demi-finales
31 juillet 2024Mag Aviron continue à vous faire vivre les Jeux olympiques de Paris 2024 au travers de son fil actu quotidien et de son émission Coup de pelle #Paris2024, tous les soirs en direct de la Société nautique de Lagny et visible sur nos réseaux.
La tribune commence à se remplir en ce quatrième jour de régate olympique à Vaires-sur-Marne. Plus de 20000 personnes sont attendues aujourd’hui avec, au programme, les quarts de finale des skiffs, les premières demi-finales mais aussi les derniers repêchages. De quoi donner encore de la voix pour encourager les trois équipages français qui jouent leur place dans la suite de la compétition.
Les Bleus sont engagés aujourd’hui en demi-finales, avec les deux de couple, mais aussi le repêchage du quatre sans barreur. Et une nouvelle fois, les courses devraient se dérouler dans de belles conditions.
Réactions :
Camilles Ribes : “Une demi-finale, c’est toujours particulier, il ne se passe jamais ce qu’on prévoit, c’est ce qui s’est passé. Le job est fait, elle rentre en finale. Je noterai la sérénité pendant le parcours alors qu’elles ne sont pas forcément en position de l’être quand tu n’es pas devant et qu’elles restent sereines comme elles l’ont fait, ça me plait. Après, il y a d’autres choses qu’on peut observer et qu’on va faire évoluer pour profiter de cette finale olympique, jouer en finale olympique et saisir toutes les opportunités. On n’a jamais parlé de résultats avec les filles, jusqu’à il y a 10 minutes, au débrief à chaud de cette demie. C’est très dense, mais le podium n’est pas fait. On a voulu faire les choses dans l’ordre, choisir un cap et le tenir”.
Emma Lunatti : “”C’était très dur, plus dur que la série, mais on y est arrivé, c’est l’essentiel. On a coché une nouvelle case du contrat. On va faire du jus pour dans deux jours, et profiter de ça. Les demi-finales, c’est traître. On avait une demie qui, au final, était très relevée. On a pu voir que dans la deuxième demie, tout le monde se tirait la bourre”.
Elodie Ravera-Scaramozzino : “Moi, au 2, j’essaie de soutenir Emma au maximum mais aussi de tempérer la chose, d’apporter mon expérience. On était dans la bataille, certe spas aux avant-postes, mais sereines. 2000 mètres, c’est long, mais je savais qu’on aurait l’appui du public sur la fin. On a posé notre coup d’aviron, on est resté sur nos forces, c’est ce qui nous a permis de passer au coup par coup sur cette course. On ne se met pas de barrière, on fait les choses avec le bateau, on cherche des sensations de glisse, de plaisir, le résultat suivra. Niveau densité, il y a eu un réel gap entre Rio et Tokyo. Le double TC a toujours été une catégorie dense, les temps sont très ramassés et serrés. Rien n’est écrit”.
Alexis Besançon : “On a joué àavec nos armes, on n’avait pas le niveau, ça allait moins vite que les autres. Il n’y a pas eu de défaillance, devant ça va plus vite. On n’a pas pour habitude de baisser les bras et que quand tout va mal, tout va continuer à aller mal, donc on vient ici avec beaucoup d’attente, d’espoir, de confiance dans le travail des 40 derniers jours. Bien sûr qu’il y a une grosse déception, le plus gros enjeu est de rester debout, de rester dignes, il y a deux jours à mettre à profit pour finir les choses dignement. Ca va finir par une finale B, il va falloir rester dignes par rapport à tout ce qui a été mis en place autour de nous, par rapport au public qui est là, on doit ça à tout le monde”.
Hugo Boucheron : “On a du mal à être aussi efficace qu’il y a deux ans techniquement, donc physiquement au bout d’un moment on sèche un peu. On est moins en réussite, il y a moins d’aisance technique dans le déplacement, quand on arrive à ce niveau-là on ne peut pas tricher. On savait que ça allait être très dur, car on revient de très loin. On y est allé à fond, on était excessif sur tout, c’est la méthode qui nous a permis de gagner. C’est le jeu, un coup ça gagne, un coup ça marche pas. On a fait un boulot exceptionnel, il manque de la réussite. Sur notre cohésion, j’ai eu du mal à être bien avec Matthieu comme j’ai su le faire avant, ça crée une seconde d’écart à chaque 500, on n’est du coup plus dans le coup”.
Matthieu Androdias : “Ca fait extrêmement mal à la tronche, poarce que le niveau d’engagement est colossal, c’est un peu plus qu’un sport, c’est un projet qui a guidé tous nos choix pendant des années, mais c’est la réalité du hait niveau, ça nous rappelle quel exploit c’est d’arriver en finale et d’arracher une médaille, ça n’a rien de normal, ça fait parfois du bien de le rappeler je pense. Cette fois-ci on fait partie des déçus, on le savait en redémarrant je pense. Statistiquement, tu pars avec plus de chance d’être déçu que d’être heureux. Il y a eu beaucoup d’épreuves qui nous ont fait revenir de plus en plus fort”.
Téo Rayet : “On savait que ça allait être compliqué, que les Italiens seraient là même si en série ils n’étaient pas présents. Les Roumains aussi, ils ont renforcé leur bateau. On avait prévu un plan qu’on a parfaitement exécuté, être offensifs dès le début de la course, que même si on vidait le réservoir assez tôt, il nous resterait l’enlevage à la fin qu’on a réussi à faire, encore mieux qu’en série. On n’a aucun regret sur la course, parce qu’on a tout donné. On retient ces deux ans, chaque fois finalistes, médaillés européens. La première fois qu’on ne rentre pas en finale, c’est aux Jeux, on savait que ce serait encore plus dur. On est vite passé sur la finale B pour la gagner, on continue”.
Bastien Tabourier : “C’est un cheminement. On est reparti d’un petit groupe, on a aggloméré autour de ça. On est dans ce processus. L’aboutissement n’est pas là aujourd’hui, mais il y a une finale B. Il y a eu un passage à vide avec le quatre sans français, ils ont remis le drapeau français sur la carte du quatre sans, il faut continuer”.
11 h 40 : 7. C’est le chiffre que chacun retiendra ce matin du repêchage du quatre sans barreur. Un beau parcours pour Thibaud Turlan, Guillaume Turlan, Benoît Brunet et Téo Rayet, qui ont réalisé un départ canon, mais rapidement les Italiens ont pris les rênes de la course, suivis par les Néerlandais. Les Bleus ont terminé à la troisième place pour 7 centièmes de seconde, et courront donc en finale B jeudi matin.
11 h 20 : ça ne passe pas pour Hugo Boucheron et Matthieu Androdias. Une course à rebondissements finalement remportée par les Irlandais, médaillés de bronze lors des derniers mondiaux, suivis des Américains et des Néo-Zélandais. Rendez-vous en finale B pour les Français jeudi matin.
10 h 50 : Elodie Ravera-Scaramozzino et Emma Lunatti entrent en finale olympique ! Un trio de tête s’est rapidement formé : les Néo-Zélandaises, vice-championnes olympiques en titre, suivies des Pays-Bas et des Françaises, qui ont réussi tout au long du parcours à tenir à distance les Tchèques. Troisième place pour l’équipage tricolore, synonyme de finale olympique jeudi à 11 h 18
10 h 10 : Le Monégasque Quentin Antognelli a terminé quatrième de son quart de finale du skiff. Il s’alignera demain matin, aux environs de 10 h, en demi-finale C/D.
Programme des Bleus pour ce mardi 30 juillet 2024 :
– 10 h 50 : demi-finale du deux de couple féminin avec Elodie Ravera-Scaramozzino et Emma Lunatti
– 11 h 20 : demi-finale du deux de couple masculin avec Hugo Boucheron et Matthieu Androdias
– 11 h 40 : repêchage du quatre sans barreur masculin avec Thibaud Turlan, Guillaume Turlan, Benoît Brunet et Téo Rayet