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13 mars 2023Les fanions ont flotté au vent ce week-end à Mâcon, décernés après 8000 mètres de parcours sur la Saône, pour les France longue distance.
C’est sous un soleil printanier que se sont déroulés les championnats de France longue distance, sur le bassin du Breuil à Mâcon. La Saône – très souvent en crue en fin d’hiver – a elle aussi été plus que propice à la fête, pour le premier rendez-vous national de la saison 2023. Un léger vent du nord qui n’a pas refroidi les rameuses et les rameurs lors des joutes sur l’eau.
Au menu : du deux de couple, du quatre de couple, du quatre sans barreur, du huit… Et que l’on soit J16, J18, seniors, masters… Il y en avait pour tous les goûts, même du mixte !
Deux demi-journées de compétition qui ont chacune donné lieu à des cérémonies protocolaires dans une belle ambiance. Car il y avait du monde sur les berges de la Saône pour assister aux différentes courses. “Le soleil a fait sortir les Mâconnais, note Vincent Busser, secrétaire général de la Fédération française d’aviron, mais pas que…” Davantage de monde qu’en 2022, ou seulement un mois avant l’on avait le droit de tomber les masques. Mais aussi dans le programme, avec plus de 500 bateaux engagés dans les 42 catégories différentes, établies en fonction des embarcations, des âges, de la mixité… Comme quoi l’aviron français est bel et bien sorti de sa torpeur post-covid et s’engage en masse à nouveau sur les événements.
Et cet événement était attendu, après deux annulations en pleine crise sanitaire. D’où l’augmentation dans le nombre des engagés, avec des catégories comme les deux de couple ou les quatre de couple qui ont affiché un grand nombre de participants. “On note un fort engagement des seniors et des masters, note le secrétaire de la FFA, surtout des masters ; les jeunes sont là dans les mêmes proportions qu’en 2022. Mais le gros volume reste les masters. Cela répond à une attente d’animations. Et encore, je ne pense pas que l’on ait atteint le maximum, on est sur une bonne dynamique”.
De quoi ravir les organisateurs qui avaient mis les petits plats dans les grands. “Il y avait en permanence au moins 14 coques de sécurité sur l’eau, poursuit Vincent Busser, mais on doit aussi noter l’investissement de la collectivité et du club pour baliser les 4000 mètres de ligne d’eau”. La Société des régates mâconnaises avait en effet mis en place ce qu’il fallait sur l’eau, mais aussi sur les bords, pour que tout se passe le mieux possible.
Le programme, prévu sur deux demi-journées, peut encore absorber des courses. “On l’avait mis en place pour permettre aux inscrits de ne pas avoir besoin d’arriver trop tôt la veille. On a constaté que les clubs étaient quasiment tous là dès le vendredi en journée. On peut donc commencer plus tôt”.
Les championnats de France longue distance ont distribué les premiers lots de médailles et fanions tricolores, ils ont encore de beaux jours devant eux et peuvent donc encore prendre encore de l’ampleur.