Stage à La Seyne-sur-Mer : le beach français entame les grandes manoeuvres et travaille avec l’athlétisme
29 février 2024Cazaubon 2024 : dans un mois jour pour jour, on saura tout !
7 mars 2024La météo n’aura pas réussi à décourager les rameuses et rameurs venus s’affronter sur le bassin du Breuil les 2 et 3 mars. Les championnats de France longue distance ont remporté une large adhésion au sein de l’aviron français, et délivré les premiers fanions de la saison.
Pluie du matin n’arrête pas le pèlerin. Ce proverbe s’est vérifié ce week-end à Mâcon, à l’occasion des 3echampionnats de France longue distance. Les prévisions étaient plutôt pessimistes dans la semaine, avec des rafales annoncées à plus de 50 km/h le samedi après-midi, pour les premières courses des championnats, et une pluie battante le lendemain matin. Tellement pessimistes qu’il a été un temps envisagé de renoncer une nouvelle fois à la tenue des championnats. Et l’on sait pertinemment que la météo n’a pas épargné l’aviron français ces dernières années, avec des annulations de rendez-vous en chaîne. L’année dernière, la première journée de compétition à Cazaubon avait même été annulée.
Et les habitués de la Saône savent que le vent du nord peut être gênant, mais celui du sud est fatal : à l’inverse du courant, il génère des vagues et la rivière “moutonne”, la rendant quasiment impraticable. Mais la Fédération française d’aviron a tenu bon et maintenu les championnats longue distance, revoyant toutefois le programme de la première journée en l’avançant et en le resserrant sur 6000 mètres, et non plus 8000. Et elle a eu raison, car même si les conditions n’étaient pas idéales, la compétition s’est bien élancée en temps et en heure sur le bassin du Breuil et a pu se tenir jusqu’à son terme, résistant au vent de la première journée. Les courses se déroulaient en contre-la-montre, avec un classement établi pour chaque discipline.
Les premiers fanions ont ainsi été décernés dès le samedi, et leur répartition s’est étendu sur l’ensemble de l’hexagone. Lyon, Aix-les-Bains, Strasbourg, Villefranche-sur-Saône, Chambéry… Il y en a eu un peu pour tout le monde !
A noter la victoire à la maison une nouvelle fois pour Mâcon en quatre sans barreur, s’offrant cette année l’or et l’argent dans la discipline.
Le lendemain, si le vent s’avérait plus clément, la pluie prenait le relais, et elle fut battante durant toute la matinée de compétition, n’offrant pas de répit aux rameuses et rameurs, et le froid l’accompagnait. Sitôt le bateau sur l’eau, les coups de pelles étaient donnés pour se réchauffer et, dès la course finie, le bateau était rangé dans l’attente de l’ultime rendez-vous sur la berge : les cérémonies protocolaires. Là encore, la diversité géographique des clubs lauréats démontrait que ces championnats longue distance plaisent, permettant à de nombreux rameurs de clubs de bénéficier d’une compétition offrant la possibilité d’évoluer en bateau long à une période où le skiff et le deux sans barreur sont rois sur l’eau, dans l’attente des championnats de France bateaux courts de Cazaubon. C’est d’ailleurs ce qu’avait souhaité la FFA lorsque la première édition avait été initiée : offrir au sortir de l’hiver un rendez-vous aux pour celles et ceux qui ne visent pas particulièrement de sélection dans le Gers.
A n’en pas douter, ils sont nombreux à déjà cocher sur leur calendrier début mars 2025, pour les 4echampionnats longue distance.