Ce week-end, le port de Grenelle, au pied de la Tour Eiffel, a accueilli la De Vinci Race, avec pour cette troisième édition 160 rameuses et rameurs universitaires.

L’aviron sur la Seine. On a l’habitude puis un peu plus de 40 ans d’en voir avec la Traversée de Paris et des Hauts de Seine, mais depuis 2023, la De Vinci Race offre un théâtre grandiose aux rameuses et rameurs universitaires. Une compétition qui, les 26 et 27 avril, s’est tenue sur deux jours, offrant des parcours toujours en sprint, toujours en duel, en quatre et en huit, aux participants qui adhèrent, de plus en plus nombreux chaque année. Au total, ce sont plus de 150 participants, 10 écoles, 22 équipes, pour une trentaine de courses.

Cette année, la victoire au classement général a été remportée par le club de l’aviron de l’Essec Business school.

Une compétition menée de main de maître par l’association Aviron De Vinci, de l’université éponyme. Maxime Broussart, un des membres de l’association et organisateurs de la course, nous en dit plus.

“On est très heureux que cette édition ait eu lieu, qu’on ait progressé sur tous les plans : sportif, événementiel… Ca s’est bien passé, et on a eu du soleil, c’est un plus”. Les retours à chaud étaient également positifs. “On a eu des améliorations, une réception le samedi soir, des courses sur deux jours, avec le samedi après-midi qui s’est ajouté”. Un format qui a séduit davantage, contrairement aux trois heures habituelles des éditions précédentes. “On a pu faire des séries qualificatives, des demi-finales et des finales. On a pu allonger la distance sur 750 mètres. C’était un essai, on n’a pas encore eu tous les retours”.

Ramer dans Paris, un plus pour la De Vinci Race, en donnant de la visibilité pour l’aviron français, avec des spectateurs sur les berges. Et la Tour Eiffel, un superbe atout dans le paysage !

“La De Vinci Race, c’est la symbiose entre différents acteurs, comme notre association, notre université, la FFA… qui fait que l’événement a une touche singulière”.

En 2026, la 4^e édition aura lieu entre avril et mai. Avec, l’organisation l’espère, des finales sur le grand bras de la Seine.

Retour détaillé dans le numéro 63 de Mag Aviron.