Têtes de rivière : la saison en bateaux courts est lancée

C’est une tradition, une habitude… ou plutôt une étape incontournable dans le chemin de sélection qui doit emmener les athlètes jusqu’aux championnats de France bateaux courts. Les têtes de rivière du mois de mars valident l’entraînement accompli pendant l’hiver, et donnent les derniers indicateurs sur l’état de forme des rameuses et rameurs à la sortie de l’hiver. Des indicateurs qu’il est compliqué de comparer d’une zone à l’autre tant les conditions météorologiques peuvent varier, mais qui traduisent déjà de l’envie d’en découdre à Cazaubon.

Théophile Onfroy en patron à Toul

Dans la zone Nord-Est, la première place décrochée par Théophile Onfroy n’est ainsi pas une surprise, si l’on se souvient de ses propos à Soustons : “Mes objectifs pour 2022 c’est d’être le meilleur. Si je rame, c’est pour être le premier, pas pour être deuxième”. Il l’a démontré en bouclant le parcours avec 21 secondes d’avance sur son frère Valentin, et 27 secondes sur Benoît Brunet. Hugo Beurey termine quatrième au scratch, mais premier skiffeur poids léger de la tête de rivière. En deux sans barreur, Thibaud et Guillaume Turlan terminent confortablement en tête devant Etienne Juillet et Esteban Catoul. En skiff féminin, Camille Juillet domine largement les débats.

Quentin Antognelli remporte le skiff à Marignane

En zone Sud-Est, sur le canal de Marignane balayé par un vent irrégulier, la compétition fut là aussi sans surprise. Enfin, presque… En skiff masculin, le patron de la catégorie a été malmené, puis devancé, par le Monégasque Quentin Antognelli, qui a remporté la tête de rivière en 21:46.18 avec près d’une seconde d’avance sur Matthieu Androdias (21:47.16). Pas véritablement une alerte ni une contre-performance pour le pensionnaire du CA Lyon, mais une belle prouesse de la part du sociétaire de la Principauté qui affiche ainsi de belles ambitions pour la suite de la saison. En poids léger, Ferdinand Ludwig remporte l’exercice en 21:51.40 devant Erwan Hemery et Maxime Vicot.
Toujours en skiff, mais cette fois-ci chez les femmes, c’est la Marseillaise Jeanne Roche qui termine en tête en 24:28.84, devant ses marraines en poids léger des Etoiles du sport Laura Tarantola (24:38.89) et Claire Bové (24:44.70).

En deux sans barreur masculin, Téo Rayet et Louis Chamorand remportent l’exercice en 21:18.92, devant Florian Ludwig et Armand Pfister en 21:28.07. Ondra Zeman et Vincent Noirot terminent à la troisième place en 21:28.35.

Victor Marcelot vainqueur en skiff à Sainte-Livrade

Dans le Sud-Ouest, c’est le skiffeur de Boulogne 92 qui termine en tête 22:25.02, devant Adam Legal en 23:07.57 et le Toulousain Alexandre Cordonnier en 23:29.19. Chez les poids légers, c’est Corentin Amet qui s’impose en 22:41.8, avec plus d’une minute d’avance sur les U23 Simon Gresse et Nicolas Delage. En deux sans barreur, la victoire devient à la paire composée d’Antoine Perdigal et Grégoire Bireau.
Perle Bouge boucle les 4000 mètres de son parcours en 20:40.41.

Les femmes à l’honneur à Caen

C’est à Caen que la majorité des pointues et coupleuses TC de l’équipe de France avaient rendez-vous. En skiff, Emma Lunatti a dominé les débats en 24:48.34, avec 41 secondes d’avance sur Marie Jacquet et Audrey Feutrie. Margaux Bailleul termine à la quatrième place et Violaine Aernoudts cinquième. Bel affrontement aussi chez les pointues, remporté par la paire composée de Julie Voirin et Adèle Brosse en 24:14.71 devant Agathe Oudet et Joséphine Cornut-Danjou en 24:33.90. Chez les poids légers, Aurélie Morizot termine en tête devant Eugénie Bertrand et Inès Boccanfuso.
Chez les hommes, toujours en poids léger, Ivan Bové remporte le parcours avec six secondes d’avance sur Benjamin David et dix secondes sur Pierrick Verger. Chez les TC, c’est Romain Harat qui s’impose en 23:12.36.

Une hiérarchie, établie sur les précédents rendez-vous du chemin de sélection, qui semble se confirmer, mais les prochaines échéances pourraient bien révéler leur lot de surprises.