Le pousse rapière, l’autre star de Cazaubon

“Et si l’on continuait cette discussion autour d’un pousse ?” C’est une phrase que l’on entend souvent sur les bords du lac de l’Uby. Pour celles et ceux qui ont déjà assisté aux France bateaux courts, on ne peut pas passer à côté d’un verre de ce cocktail. Pour ceux qui sont encore novices, il y a de fortes chances qu’ils soient conquis !
Mais qu’est-ce que le pousse rapière ? Ses origines sont situées à une cinquantaine de kilomètres à l’Est, dans la commune de Saint-Puy et son château de Monluc en 1960, il est composé de liqueur d’Armagnac aromatisée à l’orange amère, le reste de la recette étant gardé secret. L’autre ingrédient est du vin sauvage, qui peut être remplacé par un autre vin blanc mousseux, tant qu’il est brut. Il se déguste aisément en apéritif et, à Cazaubon, à tout moment de la journée à la buvette des championnats de France.
Rien de râpeux dans le pousse rapière, au contraire. Une rapière était l’épée d’estoc des chevaliers gascons, elle a donné son nom à la boisson pour leur rendre hommage.

Le pousse rapière est idéal pour délier les langues et aider à engager les conversations. De quoi faire parler présidents, entraîneurs… et athlètes une fois leur parcours définitivement terminé sur l’Uby. Pour certains, cela reste LA boisson des championnats de France dans le Gers. D’autres aimeront également en ramener chez eux. Pour cela, rien de plus simple : des producteurs locaux vendent directement sur le site les ingrédients, mais aussi de nombreux produits comme le Cognac, l’Armagnac, les croustades… En bref, de quoi rentrer chez soi avec un morceau du Gers !