Sébastien Vieilledent : « On est dans le bon timing pour 70 % des bateaux »

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L’équipe de France olympique a quitté Bellecin pour rejoindre Racice, avec les mondiaux qui démarrent dimanche. Le directeur technique Sébastien Vieilledent, présent dans le Jura au cours du stage terminal, est revenu sur plusieurs points de cette préparation.


« On a du potentiel, mais pas de marge ». Le directeur technique national martèle cette assertion depuis qu’il est en poste. Et les derniers développements lors des stages ou compétitions avec des cas de covid qui sont apparus, a conduit la Fédération française d’aviron à remonter la barre quant à ses protocoles sanitaires. Néanmoins, l’ensemble des bateaux prévus pour les mondiaux de Racice dans le groupe olympique a pu se préparer, même si des modifications sont à noter, comme dans le quatre sans barreur.
Ce sont ainsi dix bateaux qui seront présents en République tchèque pour le groupe olympique. Un groupe jeune au sein duquel la transmission par les rameurs expérimentés est importante : « Il y a un bon travail, une vraie volonté du bureau fédéral de faire en sorte d’améliorer les choses sur ce plan ». En effet, l’équilibre entre les deux typologies d’athlètes est respecté et permet de mieux envisager cette transmission si importante dans le sport de haut niveau.

Sébastien Vieilledent est également revenu sur ce début de saison. « On est sur une année 2022 de construction et de transition avec l’arrivée de Jürgen Gröbler, la restructuration du haut niveau qu’on est en train de mener pour arriver à atteindre ces objectifs qu’on s’est fixés dans l’optique de Paris 2024. On reprend après les Jeux de Tokyo. On a fait les régates internationales d’Essen, deux coupes du monde et les championnats d’Europe. Sept projets ont été préparés sur cette saison, 70 % des bateaux sont sur la feuille de route : soit on est en avance, soit on est dans le bon timing. Il nous reste quelques projets sur lesquels les performances n’ont pas été assez significatives ou les points de passage n’ont pas été respectés. Et comme on a très peu de temps pour préparer Paris 2024, on est obligé de réagir tout de suite. Les deux coupes du monde ont montré les premières médailles et d’autres bonnes choses ».

La méthodologie d’entraînement est elle aussi en cours de changement. « Même si le changement est minime, ce n’est pas rien. On n’a pas de marge d’erreur, on est obligés d’avancer, on savait que 2022 serait une année complexe, car il y a beaucoup de choses à faire en même temps, et qu’en 2023 il faudrait chercher de la stabilité, pour aborder l’année de la qualification de manière plus sereine ». L’objectif aussi est de revenir à l’essentiel : « Notre geste, le plaisir en bateau, on lance aussi de grandes manœuvres pour accumuler une montée en puissance pour montrer notre capacité à faire du très haut niveau, mais sans se perdre dans les détails ».

Mag Aviron vous propose, demain, de retrouver le point de vue de Jürgen Gröbler sur différents aspects de cette préparation et de la suite de la saison.

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