Encore un peu de longue distance après Mâcon, mais cette fois-ci aux quatre coins de la France avec les têtes de rivière de zones. Ou plutôt aux trois coins…

La météo de ces derniers jours le confirme : on sort de l’hiver. Et c’est donc sur le travail accompli durant toute cette période que les têtes de rivière de mars reviennent pour en contrôler l’efficacité.
Si les membres du projet OLY sont en ce moment à Lago Azul, on pouvait voir sur ces rendez-vous de nombreux prétendants à porter les couleurs de l’équipe de France, dont de sérieux concurrents.
Pour le nord-est, le rendez-vous était à Toul avec Valentin et Théophile Onfroy, engagés en deux sans barreur. Un exercice qu’ils ont dominé en 22:32.77, devant une mixte Nancy/Pont-à-Mousson (22:50.86). En skiff masculin, ce sont les rameurs Pierre Molins et Louis Pruvost qui ont remporté les deux premières places. Chez les femmes, Milla Massemin et Noémie Sepe ont terminé devant leurs concurrentes.
Des rameuses et rameurs tous membres du collectif U23. Une représentation que l’on retrouvait en fait dans l’ensemble des zones, comme dans le sud-est à Marignane, où le vent soufflait fort, s’invitant dans la partie. En deux sans barreur masculin, les Marseillais Nathan Givort et Clément Gonzales ont terminé en tête, devant les Aixois Maxime Vicot et Nicolas Armenjon. En skiff masculin, Maxence Tollet (ACLC) a remporté l’exercice devant Tom Félicioli de Romans. Chez les femmes, c’est la rameuse U23 du CA Marseille Jeanne Roche qui termine en tête devant la locale de l’étape, Apoline Dansault.
Pour le sud-ouest, c’est Sainte-Livrade qui devait accueillir la compétition. Si la météo était relativement clémente, le débit sur le Lot était trop important et de nombreux débris étaient charriés par le courant. Les organisateurs n’ont pas pris de risque et annulé le rendez-vous.
La météo, mais aussi les mouvements sociaux, ont eu également raison de la tête de rivière de la zone nord-ouest. Les organisateurs ont en effet préféré l’annuler, afin de ne pas faire déplacer les compétiteurs pour, finalement, ne pas pouvoir ramer.