Mag Aviron vous propose de découvrir une partie de ce que vous pourrez lire dans le prochain magazine, en cours de bouclage, sur la performance de Téo Rayet et Benoît Brunet le week-end dernier à Cazaubon.

Et la première finale senior allait donner le tempo – et la couleur – de ce qui allait suivre le reste de la matinée. Durant tout le week-end, le Bergeracois Téo Rayet et le Saint-Quentinois Benoît Brunet allaient montrer que leur toute récente association n’avait pas à pâlir face à d’autres paires plus anciennes ou mieux rodées. « On s’entraîne ensemble depuis seulement trois semaines, commente Téo Rayet, mais le projet quatre sans barreur restera à Lyon. Benoît est un rameur très expérimenté. On a été clairs ensemble sur nos objectifs dès le début : gagner. On a fait de super courses, on a su se faire confiance humainement. J’ai passé deux semaines chez lui, à Nancy. J’ai appris à le connaître, à connaître sa famille et ses enfants, forcément ça rapproche ».
Benoît Brunet faisait jusqu’à présent partie du projet du quatre de couple, mis à mal par l’abandon des frères Onfroy. Mais la direction technique nationale de la Fédération française d’aviron n’entendait pas le laisser abandonner, et lui a proposé de repartir en pointe. « J’ai été régulier sur toute la saison 2022, je n’ai pas eu de pépin de santé. J’ai le bagage et l’expérience, et surtout la décision d’arrêter le quatre de couple, ce n’était pas mon choix. Ce résultat me fait plaisir ».
Chacun des deux athlètes a enchaîné les essais d’appairage depuis janvier, que ce soit à Lyon ou Nancy pour Téo Rayet, la décision finale s’est prise à l’issue du stage de Lago Azul.
Et le dimanche n’a fait que confirmer ce que les deux rameurs avaient affiché tout au long du week-end. Ils ont décroché l’or en bouclant leur parcours en 6:29.97.
Derrière eux à près de 4 secondes, Thibaud et Guillaume Turlan ont décroché l’argent et eux aussi confirmé leur retour dans le projet. Un peu plus loin derrière (environ 3 secondes), on retrouve Valentin et Théophile Onfroy. Ils avaient fait le choix de quitter le projet du quatre de couple et de repartir en pointe, visant un projet en deux sans barreur qui ne figurait pas au programme fédéral. Le DTN avait admis étudier cette possibilité si leur performance à Cazaubon en démontrait la pertinence. Pari manqué. « La fédération nous a permis de tenter ce projet, maintenant on va assumer », commentait Théophile Onfroy au podium. Un essai qui ne sera donc pas transformé.