Un week-end chargé à Gravelines

» Un week-end chargé à Gravelines

La crise sanitaire n’est pas encore derrière nous, au contraire, mais le calendrier de l’aviron français va enfin reprendre quelques couleurs, avec un premier rendez-vous sur les eaux du stade nautique olympique Albert-Denvers, à Gravelines. Seul événement à ne pas avoir été annulé ou reporté, il devait accueillir, à l’origine, les championnats de France bateaux seniors et para-aviron, et le critérium aviron adapté. Mais le bassin du nord va également être le théâtre des championnats de France masters, qui devaient se tenir initialement en juin à Mantes-la-Jolie.
Le programme s’annonce des plus chargés, avec une compétition qui va démarrer dès le vendredi matin avec les premières catégories masters, avant que les seniors puis les rameurs para-aviron ne prennent le relais le samedi, lesquels laisseront à nouveau la place aux masters pour la suite de leur championnat.


Une organisation qui, pour répondre aux contraintes sanitaires, a nécessité que le ballet des compétiteurs soit soigneusement chronométré. Si l’on savait déjà que les cérémonies protocolaires seraient réduites au strict minimum, le classement pour les masters se fera au temps, à l’issue de l’ensemble des séries de chaque discipline, pour déterminer les tenants des titres de champion de France. Tous championnats confondus, ce sont 65 disciplines qui vont se courir à Gravelines, soit plus de 1 800 coulisses !
Pour répondre aux impératifs sanitaires, plusieurs consignes vont ainsi entrer en vigueur : les concurrents ne pourront se présenter sur les lieux de la compétition que deux heures avant leur course, et devront repartir une heure après la fin de leur parcours, permettant ainsi de maintenir un nombre total de présents sur place en dessous de la limite des 1000 personnes. Le port du masque sera bien entendu obligatoire, et des sens de circulation seront mis en place. Un huis clos ferme donc, avec des entrées et sorties filtrées…
Si la fête n’annonce compliquée, elle sera néanmoins présente, tant les athlètes sont impatients de retrouver enfin de vraies confrontations sur l’eau.

Fabrice Petit

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