Plus de 90 titres mondiaux ont été distribués ce week-end au stade Pierre-de-Coubertin, soit au total… deux fois plus si on y ajoute les titres français. Car ce week-end a compté double pour de nombreux athlètes.
La première édition des mondiaux d’aviron indoor s’était déroulée dans la banlieue de Washington en 2018. La deuxième édition avait eu lieu en 2019 en Califormie. A cette occasion, l’information était devenue officielle : c’est Paris qui allait accueillir la troisième édition de cette compétition. Ce sont ainsi près de 3 300 inscrits qui se sont succédé sur les coulisses des 96 ergomètres installés sur le parquet du stade Pierre-de-Coubertin, à Paris.
Les roues ont tout d’abord tourné le vendredi en début d’après-midi sous les coups des collégiens et lycéens qui venaient disputer les championnats de France UNSS.
C’est sur 500 mètres que la journée allait s’achever avec les premières courses des championnats du monde, doublés des championnats de France, avec des athlètes tricolores qui ont pu décrocher ainsi deux médailles et figurer dans les deux cérémonies protocolaires.
Nathalie Benoit a fait tomber le record dans sa catégorie (PR1) et, le lendemain, toujours en para-aviron, les records ont continuer de tomber, notamment avec Perle Bouge qui a une nouvelle fois abaissé le meilleur temps mondial en PR2.
Côté performance, on peut saluer les tricolores qui, quand les catégories Elite, ont su décrocher l’or mondial et, par la force des choses, l’or français. Pierre Houin, à la lutte avec Thibault Colard, est désormais champion du monde d’aviron indoor. Toujours en poids léger, Laura Tarantola a elle aussi remporté l’or mondial. En moins de 23 ans, Hugo Beurey est également monté sur le toit du monde, tout comme Margaux Bailleul chez les femmes TC.
Chez les TC toujours, Matthieu Androdias a remporté le bronze mondial et l’or français, un podium français complété par Thibaut Verhoeven et Benoît Brunet. Chez les femmes, Hélène Lefebvre et Elodie Ravera ont remporté respectivement l’argent et le bronze mondial.
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Fabrice Petit