Ciaran touche durement le club d’aviron de Barneville Carteret

» Ciaran touche durement le club d’aviron de Barneville Carteret

Au début du mois, la tempête Ciaran a balayé le nord de la France. Le club d’aviron en mer de Barneville Carteret a été durement touché, rendant inutilisables plusieurs bateaux de compétition.


Eux qui aiment le gros grain, ils se seraient bien passés des coups de vent qui ont balayé le nord de la France. Le Sud de la France avait été touché récemment, comme Cassis qui a perdu plusieurs bateaux. C’est le cas pour Barneville-Carteret, qui a subi de lourdes pertes. « Nos bateaux sont stockés à l’extérieur sur des racks à quatre niveaux qui permettent de mettre jusqu’à huit bateaux, commente Pierrick Ledard, un des membres et compétiteurs du club, c’est un des racks les mieux protégés qui a été couché par le vent ». Il abritait les bateaux de compétition. La toiture du rack a fait office de voile et l’a entraîné par-dessus la clôture du club et entraîné jusque dans le bassin de plaisance, en contrebas, le coinçant sous un ponton d’accès.
« J’ai reçu la photo à 7 h du matin, poursuit Pierrick Ledard, j’étais à l’étranger ». Sur place, tout s’organise : les pompiers, qui été déjà débordés d’appels, sont intervenus afin de sortir le rack de l’eau pour éviter qu’il n’endommage la passerelle du ponton. L’heure du bilan est vite arrivée : « sur ce rack, nous avions plusieurs bateaux de compétition qui nous servent lors des différents championnats. Deux bateaux de 2018, des Eurodiffusion, sont complètement inutilisables. Un Swif Racing est éventré. Un double qui vient de Guernesey est délaminé et décollé, il risque lui aussi d’être irréparable, mais dans tous les cas, il n’est plus compétitif. Un solo a pris une des barres du rack et sa coque est perforée ». Un lourd bilan qui, sans tenir compte de la vétusté des bateaux, atteint déjà les 35 000 euros. « Les prix ont aussi augmenté depuis l’achat des coques », précise Pierrick Ledard. Le club attend maintenant le passage des experts de son assurance, avant de connaître les modalités et possibilités d’indemnisation. « On espère qu’ils seront généreux et nous souteinnent sur ces dégâts, car il faut être lucide, trois ne sont absolument pas réparables. Heureusement, on avait acheté un bateau cette saison pour les championnats, et il n’avait pas encore été ramené au club, il était sur Saint-Malo de retour de Barletta ».
Le moins que l’on puisse dire, c’est que ça a soufflé fort : le sémaphore a mesuré des pointes à 157 km/h avant de tomber en panne aux environs de 6 h du matin ce jour-là. Le club attend désormais l’action des assurances, et se tournera ensuite vers ses partenaires.

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