Certains étaient à Coubertin, d’autres dans les pôles pour boucler leurs 2000 mètres sur l’ergomètre. Des records personnels sont tombés sur la machine.

Ce week-end, seuls quelques athlètes du groupe OLY prenaient part aux championnats de France et d’Europe d’aviron indoor à Coubertin. Mais cela ne veut pas dire que les autres se sont tourné les pouces. Ils ont eux aussi fait tourner les roues des ergomètres, dans leur pôle. C’est d’une manière globale, mêlant les uns et les autres, que le directeur technique national Sébastien Vieilledent, est revenu sur leurs performances. « Jürgen Gröbler évoque un test stop’n’go pour ce 2000. Il n’a pas été préparé spécifiquement, il a été fait au fil de l’eau, mais il évoque des choses intéressantes ». L’équipe de France olympique rentrait en effet tout juste de stage et les athlètes sont montés sur la machine, un peu comme ils l’ont fait quotidiennement dans le cadre de leur préparation. « Hors les groupes hommes PL et TC qui ont des blessés majeurs, les autres groupes sont en nette progression par rapport à l’année dernière, à la même date. Il y a une importante amélioration sur les hommes TC pointe, sur les femmes coupleuses… quasiment tout le monde affiche une belle progression, malgré une importante quantité de travail, comme Ferdinand Ludwig, ou Victor Marcelot qui vient des PL et après deux saisons affiche déjà un chrono en-desosus des 6 minutes ». Nombreux sont ceux qui ont battu leur record personnel, comme Aurélie Morizot, Adèle Brosse, Claire Bové s’en approche… « Jürgen Gröbler est satisfait de la dynamique chez les femmes PL et globalement, de la réalisation de l’exercice par le groupe OLY ».
Des blessés qui reviennent peu à peu
Certains n’ont pas pu réaliser le test, comme Hugo Beurey souffrant du dos à l’issue du stage. L’absence de Matthieu Androdias et Hugo Boucheron a elle aussi été remarquée. « Ils sont tous les deux au travail, confirme Sébastien Vieilledent, ils n’ont pas fait le test max mais des exercices de reprise progressive, ils étaient bien sur la machine avec un travail chronométrique ». L’investissement du groupe OLY est plein, les athlètes réalisant tous ce que leur permet leur état de forme, pour reprendre le plus rapidement possible.
Le para-aviron sur sa lancée
Le record du monde de Perle Bouge en PR2 aura bien entendu marqué les esprits. La Bayonnaise a une nouvelle fois fait tomber le temps mondial, de belle manière. « Outre ce record, on note que 6 rameurs et rameuses avaient réalisé leur meilleur temps en décembre. On note une stabilisation sur les records personnels. On peut aussi noter le 6:18 de Laurent Cadot, une référence en para-aviron avec ce genre de chrono ».
En U23, le DTN note là aussi une densité qui commence à se constituer chez les hommes et qui se stabilise chez les U19.
Benoît repasse en pointe
Le rameur saint-quentinois va repasser de la couple à la pointe. La sortie du projet quatre de couple des frères Onfroy a rebattu les cartes. « C’est dommageable pour le projet sur lequel tout le monde s’était investi, alors qu’au niveau de la feuille de route on était dans les clous, après une saison exemplaire. Mais il était hors de question de perdre un athlète comme Benoît, on va densifier une bordée bâbord sur le projet, cela va faire du bien ».