La tempête de grêle a provoqué des réactions immédiates dans les différents clubs de l’aviron français. Que les conséquences soient économiques ou matérielles, l’averse de Vichy n’a pas épargné grand monde.
Du côté de Nancy, c’est le moins qu’on puisse dire. Déjà frappé par l’accident de leur remorque lors des UNSS/FFSU, le Sport nautique de Nancy cumule. « Double peine pour le club, il nous reste plus qu’un seul bateau utilisable », explique Léo Ronchard, un des principaux entraineurs du SN Nancy.
Sur la flotte qu’ils ont emmenée pour les championnats de France seniors et J18, sept bateaux sont endommagés et seulement deux sont réparables. « Cinq bateaux sont irréparables : un huit, un double et trois quatre, déclare le Nancéien. Il y a des trous sur toute la longueur de chaque bateau », explique Léo. Le club de Nancy avait pourtant effectué de bons résultats tout au long de la saison, mais se voit privé de participer aux prochaines compétitions telles que les championnats J14, J16, U 23 ans et sprint à cause des délais de remise en état. « Le temps de réparation pour chaque bateau est d’environ trois heures pour chaque impact, c’est beaucoup trop long, on n’aura jamais le temps de faire réparer les bateaux avant les championnats, et j’ai tout un parc à bateaux à reconstruire », commente l’entraineur de Nancy.
Et comme il le souligne, « heureusement que ce n’est pas arrivé pendant les courses, ce ne sont que des dégâts matériels ».
Étant donné que beaucoup de clubs vont vouloir faire réparer leurs bateaux chez les fournisseurs (Empacher, Filippi, Wintech), le temps d’attente sera long et les rameurs ne retrouveront certainement leurs coques qu’après les championnats.
Du côté de Lyon, il y a eu de la casse mais un peu moins que chez les Nancéiens. A l’AUN Lyon, on dénombre seulement deux quatre biens endommagés avec des trous sur la longueur des bateaux, mais ils sont réparables. Encore une fois, la remise en état des coques va être longue, et pour pouvoir vite les réutiliser, il faudra attendre la fin des championnats.
De même pour le club de Bayonne. Arrivé sur les bords de l’Allier avec leur huit tout neuf, celui-ci repartira avec des impacts de la taille d’une main partout à travers la coque. Un énorme travail de réparation aura lieu avant qu’il ne puisse revoir les bassins.
Diverses solutions ont été avancées pour essayer de participer aux prochains championnats : demander des bateaux à des clubs étrangers comme en Espagne, Italie, Allemagne ou louer des bateaux directement aux fournisseurs. Mais pour l’instant, des clubs manqueront à l’appel pour les prochaines échéances nationales.
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