
Ca y est ! Le rideau est tombé sur les XVIe Jeux paralympiques d’été à Tokyo. L’équipe de France est revenue du Japon avec plus d’une cinquantaine de médailles. Une moisson de bon augure pour les prochains Jeux qui se tiendront à Paris. Un événement que Paris accueillera pour la première fois et pour laquelle la capitale et le comité d’organisation des Jeux ont décidé de mettre les petits plats dans les grands.
Et autre grande première, celle qui a été organisée le dimanche 5 septembre au Trocadéro. Comme leurs homologues olympiens, les athlètes paralympiques de retour de Tokyo ont pu profiter d’un grand éclairage médiatique. Cela avait commencé dès le 1er septembre pour les rameuses et rameurs français, qui venaient tout juste de rentrer de Tokyo. “Ce fut le moment des premières rencontres, commente Nathalie Benoit, mais aussi de répondre aux sollicitations médiatiques, de faire des photos avec les athlètes olympiques présents. J’ai aussi pu répondre présente sur le stand de l’aviron pour faire de l’animation”.
Des moments d’échanges importants, mais un plaisir encore plus grand le 5 septembre avec la grande cérémonie. “Ca a décuplé le plaisir d’être médaillée, ajoute Nathalie Benoit, d’habitude on vit sa médaille un peu seul dans son coin, dans l’intimité ou avec les entraîneurs, mais jamais en nombre. Là, on a vraiment l’impression d’avoir gagné en équipe”.

Le CNOSF et le CPSF avaient en effet décidé d’unifier les deux équipes de France en une seule. Si dans les faits, les deux événements étant décalés dans le temps, il était compliqué de le vivre de la sorte. “On sent toutefois que cela a bénéficié au retour médiatique, note la rameuse marseillaise, les jeux paralympiques ont été mieux couverts. Il y a eu un élan commun et cet événement, d’habitude, ne se fait pas pour les para”.