Deux nouvelles médailles en para-aviron

» Deux nouvelles médailles en para-aviron

Ils avaient ouvert le bal hier, ils ont mené les danses suivantes, en décrochant de nouvelles médailles sur le Labe Arena. Les équipages para-aviron tricolores étaient inarrêtables aujourd’hui.

Quatre grandes finales aujourd’hui pour les tricolores, et deux médailles à la clé. Les premiers furent Perle bouge et Stéphane Tardieu, en deux de couple mixte PR2. Les anciens coéquipiers sont en effet de retour aux affaires depuis le début de saison. Stéphane Tardieu a repris du service, l’appel de la compétition a été trop fort. Et ils ont retrouvé leurs automatismes, la preuve sur l’eau : ils ajoutent à leur palmarès déjà impressionnant une nouvelle médaille mondiale. Le bronze, certes, alors qu’ils espéraient décrocher l’or. « On est des compétiteurs, c’est logique « , lance Perle Bouge. Ils reconnaissent néanmoins qu’il leur reste du travail, avant la qualification l’an prochain : retrouver la forme physique sera au cœur de leurs objectifs.

Course suivante, celle du quatre barré mixte PR3, avec un équipage français composé d’Erika Sauzeau, Margot Boulet, Laurent Cadot et Rémy Taranto, venu remplacer Jérôme Hamelin forfait pour raison médicale. A la barre, Emilie Acquistapace. Les trois dames du bateau couraient leurs premiers mondiaux, et elles ont décroché une belle récompense : le bronze mondial. De quoi les satisfaire, et couronner leurs efforts de l’année, mais aussi ajouter une source de motivation dans l’optique de la qualification l’an prochain à Belgrade pour les Jeux de Paris 2024.

Si ce furent là les deux seules médailles du clan français, on ne peut pas occulter la belle performance des deux autres bateaux français en finales A. Laura Tarantola et Claire Bové, en deux de couple PL féminin, étaient les seules rescapées du podium des Jeux de Tokyo. Terminant quatrièmes de la finale aujourd’hui, elles admettent volontiers payer le manque d’entraînement cette saison par rapport à leurs concurrentes, suite à une longue pause post-olympique. « Mais on est quand même là, lance Claire Bové, et quatrièmes mondiales, ce n’est pas rien ». Dans le même bateau, mais chez les hommes, Hugo Beurey et Ferdinand Ludwig repartent frustrés de Racice, avec une sixième place mondiale. Une frustration toutefois nuancée par le travail déjà accompli dans l’embarcation, qui n’est plus présente sur les podiums, ni en finale A d’ailleurs, des événements mondiaux depuis le titre à Sarasota en 2017 et qui reprend du poil de la bête.

Demain, deux dernières finales A pour le clan français avec Nathalie Benoit en skiff PR1 et Hugo Boucheron et Matthieu Androdias en deux de couple.

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