Jürgen Gröbler à la tête de la restructuration du haut niveau

» Jürgen Gröbler à la tête de la restructuration du haut niveau

Le consultant exécutif de l’équipe de France est revenu sur le projet de changement dans le haut niveau, non seulement au niveau du regroupement des athlètes en fonction des projets, mais aussi dans la manière d’aborder la compétition.


« 2022 est une année de transition et de travail ». C’est ce qu’a expliqué le directeur technique national Sébastien Vieilledent, lançant ainsi la discussion sur la restructuration du haut niveau. « En 2017, la France apprenait qu’elle organisait les Jeux de Paris, il y avait 7 ans pour se préparer, et on se retrouve trois ans avant les Jeux avec certains rameurs qui n’étaient même plus dans une dynamique de haut niveau. Voilà la situation dans laquelle Jürgen Gröbler arrive ».
« En arrivant, je n’ai pas trouvé d’enthousiasme pour les Jeux de Paris, lance Jürgen Gröbler, la Fédération n’était pas organisée pour ça. Nous avons eu de bons résultats à Tokyo, avec des médailles, mais il faut aussi regarder derrière ces résultats. En 2019, seuls quatre bateaux s’étaient qualifiés, un seul s’est ajouté ensuite ».
C’est sur ces résultats et ce constat que le consultant exécutif de la haute performance a lancé un chantier qui doit permettre aux athlètes de mieux préparer les bateaux. « Il y a cinq centres de haute performance, poursuit-il, il faut regrouper les athlètes pour travailler sur les projets. Les autres nations travaillent les bateaux tous les jours. En pointe, il y a eu des changements et de l’inconstance dans le bateau. Après la coupe du monde de Poznan, nous avons décidé de donner la chance aux champions de France de se préparer pour Munich en deux sans barreur. Mais il faut justifier cette position sur des performances, il faut démontrer qu’on a un programme et un projet pour la pointe ». Et ce aussi bien chez les hommes que chez les femmes.
Plusieurs rameuses et rameurs vont ainsi changer de pôle à la rentrée, à l’issue des championnats du monde, afin de mieux préparer les embarcations pour l’année prochaine : en 2023, on parlera de qualification pour Paris, une échéance que la FFA entend préparer au mieux pour décrocher un maximum de tickets pour 2024. Quatre de couple masculin à Nancy, quatre sans barreur masculin, deux de couple et deux de couple poids léger masculins à Lyon, comme pour le deux de couple PL féminin, les autres bateaux allant à l’Insep… La Fédération va apporter un soutien aux athlètes qui suivront les directives et resteront ainsi dans les projets. Une motivation qui semble présente dans l’esprit de tous, après plusieurs mises au point de la part de l’encadrement…
 » Les derniers Jeux en France, c’était il y a 100 ans ! Il faut inspirer les athlètes tous les jours, mais aussi la jeunesse partout dans le pays, dans les clubs. Si les athlètes gagnent, ils peuvent entendre l’hymne national. Qui d’autre peut avoir droit à ça ? ».

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