Laura Tarantola et Claire Bové : plus vite, plus haut, plus fort… ensemble

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Demain, à 10 h 10, Laura Tarantola et Claire Bové donneront les premiers coups de pelles de la finale olympique du deux de couple poids léger féminin. Une course au cours de laquelle elles vont affronter le gratin de la discipline. Un gratin dont elles font partie puisque, depuis leur première association lors des championnats d’Europe de Racice, elles n’ont connu qu’une fois une finale B, lors des mondiaux de Sarasota. Et pourtant, depuis, elles ont traversé plusieurs épisodes compliqués dont elles ont toujours réussi à ressortir renforcées. Lors de la saison 2018, alors qu’elles se préparaient à prendre part aux championnats d’Europe de Glasgow et aux mondiaux de Plovdiv, Claire Bové essuie une importante fatigue, qui conduit Laura Tarantola à prendre part en skiff à ces deux compétitions : elle deviendra vice-championne d’Europe et championne du monde… mais ces médailles n’ont pas la même saveur que lorsqu’elles sont partagées.
L’année suivante, elles décrochent l’argent européen et surtout, la qualification olympique de la coque aux mondiaux de Linz.
Claire Bové commencera la saison 2021 seule, en skiff, aux Europe de Varèse et décrochera l’argent mais c’est toujours vers sa coéquipière, blessée au dos, que ses pensées se tournent.
De retour ensemble à Zagreb pour la première étape de coupe du monde, elles remportent l’or et, trois semaines plus tard sur le Rotsee à Lucerne, c’est le bronze qui s’ajoute à leur collection.
Une collection qu’il convient maintenant de compléter par un métal olympique. Le bateau ne cesse de progresser, sortie après sortie, compétition après compétition, sous l’oeil expert et protecteur de leur entraîneur Frédéric Perrier.
La recette, c’est peut-être l’entraîneur de l’Aviron Grenoblois, le club de Laura Tarantola, qui la détient. “Qu’elle profite au maximum des courses, lance-t-il, du bassin, qu’elle se libère de tout”. Un sentiment qui est renforcé par la rencontre entre la jeune rameuse et Bénédicte Dorfman, ancienne rameuse grenobloise actuellement expatriée au Japon et qui est volontaire sur la régate olympique. “Voir deux rameuses que j’ai entraînées se retrouver au Japon comme ça, c’est quelque chose de marquant et beau”. Les deux athlètes ont échangé sur le bassin, les courses, leur expérience. Un échange qui n’est, en effet, pas passé inaperçu et a déjà fait le tour des réseaux sociaux.

Hier, hormis la finale et le titre du deux de couple masculin (les détails en cliquant ici), trois autres bateaux français étaient en course. La journée avait commencé par deux finales B. La première fut celle du deux de couple féminin au terme de laquelle Hélène Lefebvre et Elodie Ravera-Scaramozzino, après avoir réussi une belle remontée de la cinquième à la deuxième place, terminent ainsi finalistes olympiques.
Le quatre de couple féminin courait lui aussi sa finale B. Violaine Aernoudts, Margaux Bailleul, Marie Jacquet et Emma Lunatti n’ont rien pu faire face à la domination britannique, et ont bataillé avec les deux autres bateaux. Devant elles, finalement, ce sont les Néo-Zélandaises qui s’emparent de la huitième place, les Françaises terminant neuvièmes devant les Américaines.
Enfin, la matinée s’est achevée par la demi-finale du deux sans barreur masculin, course que Thibaud et Guillaume Turlan ont terminée à la sixième place. Ils courront en finale B demain matin à 8 h 30.

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