Le début des Jeux de Paris n’a jamais été aussi proche. Hier, le compteur affichait 150 jours avant le début des Jeux de Paris 2024. Dans 150 jours aujourd’hui se courront les premières séries à Vaires-sur-Marne.

Le compte-à-rebours s’égrène inlassablement. Un nombre que scrutent tous les acteurs des Jeux olympiques et paralympiques, en particulier les athlètes qui entrent dans la dernière ligne droite de leur préparation et qui, pour certains, ont encore leur ticket à gagner pour y prendre part. L’occasion de faire un point sur les prochaines échéances avant que la planète aviron ne débarque à Vaires-sur-Marne.

D’ici-là, chaque continent va organiser sa régate de qualification. Car toutes les places n’ont pas été remportées à Belgrade en septembre dernier. Ne sont concernées par ces rendez-vous que les nations qui ont qualifié au maximum un bateau en Serbie.

Ainsi, du 14 au 17 mars à Rio, le continent américain va s’affronter pour quelques places supplémentaires. Pour l’Asie et l’Océanie, la régate continentale se tiendra à Chungju (Corée du Sud), théâtre des championnats du monde de 2013 du 19 au 21 avril. Le week-end suivant, ce sera à Szeged en Hongrie pour l’Europe. L’Afrique a déjà couru sa propre régate. Enfin, les dernières places se joueront à la régate finale de qualification à Lucerne mi-mai, la fameuse régate de la mort. Plusieurs bateaux français, dont les deux de couple poids léger, le quatre de couple féminin… devraient y prendre part.

Mais le compte-à-rebours qui s’égrène indique également une accélération des travaux sur les différents sites olympiques, dont celui de Vaires-sur-Marne. Enrobement de la piste en bordure de bassin pour les véhicules de diffusion et d’autres endroits, travaux sur les menuiseries de la tour d’arrivée, vérification des différentes installations techniques… La liste s’est allongée mais se réduit au fur et à mesure que la date de la première course, le 27 juillet 2024. Le lendemain de la cérémonie d’ouverture.

Des noms bien connus dans l’aviron français sont déjà inscrits dans l’organigramme de Paris 2024. Pascale Bouton, sport manager pour le Cojo, Juliette Duchemin, Vincent Gazan… et très bientôt celui de Pierre Houin. Actuellement localisé au Comité régional olympique et sportif de Lorraine, en mission pour l’Agence national du sport et le ministère des Sports sur la coordination de la nouvelle gouvernance du sport sur la région Grand-Est, il va terminer ses missions le 16 mars. Le 18 mars, il entrera au Cojo en tant que coordinateur des équipements sportifs sur le site de Vaires-sur-Marne. “Cela concerne tout ce qui sera palpable sur le site, explique Pierre Houin, comme les machines d’échauffement et récupération, les racks, le balisage, le mur anti-vague, le matériel d’arbitrage, les canots moteur… C’est ma mission principale, mais il y a des missions plus transversales, notamment la formation des volontaires et en lien avec l’organisation de l’événement”. Des missions qui s’achèveront après les épreuves des Jeux paralympiques. “J’ai saisi cette opportunité professionnelle pour construire la suite, c’est aussi l’occasion d’une vie, et je sais où je veux aller”. Pierre Houin est également coach E-Row, le nouveau dispositif de la Fédération française d’aviron qui permet de dispenser des cours à distance, via une inscription à un site internet.