La saison dernière, l’Aviron Sétois comptait 237 licenciés qui participent activement à la vie du club, mais aussi à ses différentes pratiques. Une stratégie pensée par son président Maxime Dalmon et son équipe, et qui a porté ses fruits puisque le club a terminé en tête des classements indoor et mer.
L’indoor, Sète connait bien. Au début des années 2010, les roues des ergomètres tournaient déjà à plein régime, avec Kevin Scott qui travaillait à l’époque pour le comité départemental de l’Hérault et mettait en place les premières séances d’AviFit. « L’indoor chez nous, c’est plusieurs types de pratique, commente Maxime Dalmon. Il y a l’AviFit avec 8 à 10 créneaux par semaine, mais aussi des rameurs spécifiquement indoor qui viennent de plusieurs horizons. Et enfin les autres pratiquants, mer et rivière, qui participent aux actions, aux championnats régionaux ou de France, voire internationaux en distanciel ou présentiel ». Des rameuses et rameurs qui prennent également part aux challenges en ligne, comme les 7 défis capitaux. Le club est également en recherche perpétuel de nouveaux talents auprès d’autres sports, et parvient à les licencier, et à les faire participer aux échéances locales et nationales.
« Ce sont des sportifs à potentiel qui viennent du triathlon, du crossfit, de la natation, des pompiers, ajoute Maxime Dalmon, le spectre est large ». Parmi eux, par exemple, Vincent Matz qui est monté ces deux dernières années sur le podium des France sur 2000 mètres. « Il vient du crossfit, il avait pris part à une manifestation Incept qui mêlait skierg, rowerg et vélo. Il a un profil atypique et avait fait partie de l’équipe de France junior de VTT ». Un travail qui permet au club de conserver la première place du classement indoor depuis qu’il a été mis en place. « Ce n’est pas un hasard, c’est un réel projet de développement sur ce type de pratique, appuyé sur une culture qui existe depuis des années chez nous ». Ce sont 100 à 110 licenciés de l’Aviron Sétois qui sont spécifiquement axés sur l’indoor.
La volonté avait été affichée de faire le doubler indoor-mer cette saison. Pari réussi pour l’Aviron Sétois qui pointait en 2019 à la deuxième place et qui a réussi à prendre la tête cette année. « On a aussi une grosse culture en aviron de mer, poursuit Maxime Dalmon, tous les adultes chez nous prennent part aux compétitions. On se déplace en nombre sur toutes les régates. En mer, on est sur une grosse dynamique ». Le club a pris part en masse aux France à Agde, profitant du fait de jouer quasiment à la maison : 16 bateaux… et des podiums. « Les planètes étaient alignées pour jouer à fond ». L’argent au beach rowing… des médailles et places qui ont permis à l’Aviron Sétois de décrocher la tête du classement. « On est fiers de ce qu’on a réalisé, on a mis en place une dynamique monstrueuse ». Tous les adhérents s’impliquent dans tous les volets du club. « J’ai même fait ramer ma mère », s’amuse Maxime Dalmon.
Un environnement propice au développement
Stratégie, prospection, le club est sur tous les fronts. Et même le front de mer, où il va installer ses bateaux dans une nouvelle base nautique. « Cela va nous permettre d’améliorer les conditions de pratique : jusqu’à présent, il fallait partir du club sur le canal vers la ville, et prendre la direction de la mer. Mais nous allons aussi pouvoir nous développer, notamment en profitant du tourisme ». Le club veut aussi développer sa pratique jeune : il a ouvert une école d’aviron qu’il entend développer, et à la croissance de laquelle tous les adhérents participent. Très présent sur les réseaux sociaux, l’Aviron Sétois est visible et met à profit cette visibilité pour aller chercher de nouveaux partenaires.
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