Ici et là, on apprend par la presse locale le nom des athlètes qui prendront part au relais de la flamme olympique, après son arrivée en France. Parmi eux, le champion olympique de Sydney 2000, Jean-Christophe Bette, qui sera de la partie dans l’Oise.

On l’aurait imaginé dans une autre région pour prendre part à l’événement. Mais Jean-Christophe Bette n’a jamais vraiment coupé avec l’aviron, et surtout son club de cœur, Compiègne, dans l’Oise. Et c’est justement une de ses connaissances au sein de la structure, également élu aux sports de la ville, qui lui a proposé de poser sa candidature au relais de la flamme olympique. « Ma candidature a été ensuite portée par le Conseil départemental de l’Oise, explique-t-il, je n’avais pas pensé à le faire, mais j’ai accepté ». Une candidature qui a forcément intéressé Paris 2024 et ses partenaires en charge de l’événement, et qui a tout logiquement été validée. Il faut dire que le palmarès de Jean-Christophe Bette fait partie des plus importants de l’aviron français. On ne compte plus les médailles mondiales en poids léger, mais c’est aussi le titre olympique à Sydney en quatre sans barreur poids léger qui est venu couronner sa carrière.
Une nouvelle qu’il a accueillie avec plaisir : « J’étais très content, c’est un honneur de pouvoir représenter le symbole des Jeux olympiques au travers du parcours de la flamme, cela permet aussi de se rappeler de bons souvenirs par rapport à l’aventure olympique qui nous marque à vie. Mais cette fois-ci, je vais faire partie des Jeux de Paris sans la casquette de sportif ».
Sa carrière en aviron est maintenant derrière lui. « J’ai arrêté en 2012 à l’international, mais aussi de le pratiquer. Je suis toujours en contact avec mon club, même si c’est de manière limitée, j’habite à Albertville en Savoie. Je continue néanmoins le sport quotidiennement, à la montagne, en vélo, en trail, en ski alpinisme l’hiver, en ski de fond ».
Les montées du mercredi soir à Courchevel, n’ont plus de secret pour lui. Il suit quand même l’actualité de l’aviron. « Je suis content de voir que sur les derniers jeux, les résultats montrent que l’aviron français reste pourvoyeur de médailles. Les derniers championnats du monde ont été plus compliqués ».