Le groupe paralympique va bientôt prendre la route pour Racice. Un collectif mené avec bienveillance par Charles Delval et les entraîneurs du groupe.
Les championnats du monde d’aviron vont débuter ce dimanche à Racice, en République tchèque. Alors que le collectif OLY s’est installé à Bellecin, les rameuses et rameurs du collectif para-aviron ont pris leurs quartiers sur la base du Temple-sur-Lot. Une base qu’ils connaissent bien pour y effectuer souvent leur stage terminal avant les échéances importantes, comme les mondiaux où cinq bateaux seront présentés. Mag Aviron est allé à leur rencontre pendant leur préparation. « Le stage terminal se passe très bien, explique Charles Delval, responsable du projet para-aviron, c’est un stage qu’on a voulu alléger en volume par rapport à la préparation des Jeux paralympiques. On est sur une année de reprise. On est dans de bonnes conditions ici, c’est un lien qu’on apprécie avec les athlètes, les travaux de vitesse sur les bateaux se passent très bien ».
La saison 2022 a été séquencée par Charles Delval en temps de préparation et en temps de compétition, qui sont les objectifs majeurs comme les championnats d’Europe et les championnats du monde. La régate de Gavirate et l’étape de coupe du monde de Poznan ont été considérées comme des étapes intermédiaires, où différents équipages ont été emmenés en tests ou en qualification, afin d’établir des bateaux compétitifs pour la fin de la saison. Les objectifs ont été clairement annoncés par Charles Delval pour la suite de la paralympiade : « Il faut performer à Racice, pour se lancer tout de suite dans la qualification. A Racice, on va présenter cinq bateaux : quatre du programme paralympique, et un deux sans PR3 qui n’est pas au programme des Jeux. L’objectif, sur Racice, est pourquoi pas de décrocher cinq médailles, ou en tous cas de s’en approcher. Les athlètes ont montré sur les précédentes étapes que c’est réalisable par rapport à la concurrence, ils progressent encore pendant ce stage ».
Le groupe para s’étoffe, avec l’arrivée dans les bateaux de rameuses et rameurs qu’on ne connaissait pas encore. « On souhaite mettre de la concurrence, ajoute Charles Delval, intégrer des nouveaux. Nos athlètes médaillés mondiaux sont là, mais dès qu’on a la sensation que quelqu’un peut performer ou une petite pépite, il est tout de suite intégré sur le stage, sur un ou deux rendez-vous, on l’intègre aussi bien dans son club. Ca amène un vent de fraîcheur quand on intègre des nouveaux. La détection est primordiale en para, on a besoin de renouveler nos effectifs, on mise beaucoup là-dessus. On a fait une campagne de communication avec la Fédération cet hiver, on se base aussi sur le programme la Relève du Comité paralympiquye et sportif français, mais aussi sur du recrutement sur les réseaux sociaux, sur le bouche-à-oreille ». Un programme qui porte ses fruits puisque ce sont environ 50 personnes qui ont été brassées depuis quelques mois.
Le mot clé du groupe para-aviron : bienveillance. « On essaie de trouver cela en permanence, du bien vivre ensemble aussi pour que tout se passe bien, que chacun puisse s’exploiter pleinement ».
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