Le 7 décembre dernier, au Novotel de la porte de Bagnolet, la Fédération des internationaux du sport français organisait sa soirée des Gloires du sport français. Un titre visant à honorer des sportifs, dirigeants, entraîneurs, et même des journalistes ayant œuvré pour le sport français. Les associations d’internationaux qui en sont membres proposent ainsi chaque année un dossier avec des propositions. Le 7 décembre, on y trouvait ainsi du judo, de l’équitation, du tennis, du canoë-kayak, de la lutte, du basket, du patinage artistique, de l’handi-escrime, du volley et, bien sûr, de l’aviron. Et cette année, ce sont les médaillés des mondiaux de Roudnice qui ont été mis en avant sur proposition de l’AIA (association des internationaux d’aviron). Une première manière, déjà, de fêter le trentième anniversaire de ces championnats, mais aussi d’en rappeler le caractère exceptionnel. En 45 minutes en effet, l’équipe de France décrochait trois médailles. La légende dit même que les athlètes au départ ont pu entendre la Marseillaise de leurs prédécesseurs.
« Des médaillés de ces mondiaux, ne manquaient que Hélène Cortin et Michel Andrieux, tous deux retenus par ailleurs, commente Catherine Guilleret, secrétaire général de l’AIA. Nous avons proposé ces championnats à la FISF pour ce qu’ils représentaient en matière de renouveau de l’aviron à l’époque, suite à l’arrivée d’Eberhard Mund et tous ont continué à œuvré pour notre sport ». L’entraîneur est-allemand avait en effet révolutionné la méthode d’entraînement.
Autre souvenir qui a créé une intense émotion parmi les athlètes et les organisateurs : « on a pu retrouver l’ouverture du journal télévisé du 3 septembre, poursuit Catherine Guilleret, présenté par Claire Chazal, avec les arrivées des bateaux. J’en avais la chair de poule ».
À partir de seulement 35€/an
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Après la décision de la Confédération brésilienne d’aviron de ne plus vouloir accueillir les beach rowing sprints finals, World Rowing…
