Margaux Bailleul : une nouvelle championne dans l’armée

» Margaux Bailleul : une nouvelle championne dans l’armée

La rameuse havraise Margaux Bailleul a rejoint aujourd’hui le centre national des sports de la Défense à Fontainebleau, pour intégrer le dispositif « l’Armée des champions ». Plus qu’une simple image, l’athlète tricolore y voit une opportunité de servir son pays.

Etre un sportif de haut niveau, surtout dans un sport amateur sans enjeu financier, est un coût parfois compliqué à supporter pour les athlètes. Plusieurs dispositifs, mis en place par de grandes entreprises françaises, permettent de mettre en place des « contrats d’image », où celles-ci utilisent la notoriété du sportif dans leur communication. Dans l’aviron, on peut ainsi penser à la Maif, à la SNCF… mais aussi à l’Armée française qui, avec son dispositif « l’Armée des champions », intègre plusieurs rameuses et rameurs de l’équipe de France. Dans les rangs de ce peloton, on compte ainsi Elodie Ravera- Pauline Rossignol, Hugo Boucheron, Violaine Aernoudts et, plus récemment Guillaume et Thibaud Turlan, mais aussi Margaux Bailleul.

La Havraise a débuté aujourd’hui sa semaine d’incorporation au Centre national des sports de la Défense, à Fontainebleau. « J’en ai entendu parler par Pauline rossignol, explique-t-elle, j’ai postulé à différentes sessions et j’ai été retenu en juin-juillet dernier sur l’armée de terre ».

Une candidature qui consiste en un dossier, appuyé par la fédération du sportif, la sélection finale se faisant sur les résultats et la motivation. Une motivation qui ne fait pas défaut à Margaux Bailleul. « J’ai envie d’aider mon pays, de le mettre en avant et de porter ses couleurs. Avec les études que je suis aussi ». Margaux est en effet en troisième année d’école de kinésithérapie et sera diplômée en 2016, au terme d’un parcours qu’elle a pu allonger en raison de ses entraînements et des compétitions. « L’armée regroupe différents corps de métiers sous une même instance, poursuit-elle, dans mes projets à long terme, j’aimerais partie en opérations extérieures, aller sur le terrain et soigner les militaires blessés. Je ne sais pas si ce sera possible, mais je veux aider à ma manière ».

L’aspect financier a aussi son importance. « Ca va me changer la vie, lance Margaux Bailleul, à part des sponsors personnels et les aides fédérales, je n’ai pas de revenus. Cela va me faire un socle pour la suite et, à 24 ans, me permettre de m’émanciper de mes parents ».

Elle va rejoindre ainsi le bataillon de joinville, qui a vu passer dans ses rangs d’autres rameuses et rameurs. Et, pourquoi pas un jour, prendre part au défilé du 14 juillet ?

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