Vendredi soir, la Seine va accueillir la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024. Une cérémonie qui lance les festivités et la compétition. Même si celle-ci a déjà commencé pour quelques sports, comme le football et le rugby, mais qui respectent un principe : les vainqueurs dans ces disciplines ne peuvent pas être connus et recevoir leur médaille avant que la flamme olympique n’éclaire le chaudron le soir de la cérémonie d’ouverture.
Pour l’aviron, c’est le samedi 27 juillet que les hostilités vont débuter sur le stade nautique olympique de Vaires-sur-Marne. Quatorze disciplines du skiff au huit, une soixantaine de nations différentes, un peu plus de 500 rameurs et rameuses… Des Jeux olympiques qui viennent se poser comme l’échéance finale d’une olympiade qui n’aura duré que trois années, avec le report d’un an des Jeux de Tokyo 2020. Un rendez-vous sportif attendu par le sport français depuis 7 ans… Depuis le mois de septembre 2017 où le Comité international olympique a officiellement attribué les Jeux de 2024 à la France et ceux de 2028 à Los Angeles, une première pour l’institution sportive internationale. Des Jeux olympiques qui ont aussi, pour l’hexagone, une résonnance particulière : ils interviennent 100 ans tout juste après les derniers accueillis par la capitale française, en 1924.
Un événement auquel se préparent, à travers le monde, des milliers d’athlètes, en se levant tôt le matin, en s’entraînant fort, en s’entraînant dur… gagnant chaque jour pour les rameurs des centièmes de seconde, se rapprochant jour après jour du temps crucial qu’il leur faudra atteindre pour espérer monter sur le podium et, pourquoi pas, faire résonner la Marseillaise sur les bords du bassin de Vaires-sur-Marne.
Cinq bateaux français se sont qualifiés pour ces Jeux, depuis les championnats du monde de Belgrade en septembre 2023 pour les premiers, à la régate finale de qualification olympique à Lucerne il y a deux mois pour les autres.
Ce 27 juillet, les deux premiers entreront en lice. Le deux de couple masculin de Matthieu Androdias et Hugo Boucheron, champions olympiques en titre depuis Tokyo. Mais aussi le deux de couple féminin d’Emma Lunatti et Elodie Ravera-Scaramozzino, fraîchement associées avec une première sortie à la coupe du monde de Poznan en juin. L’expérience des premiers n’a pas à faire pâlir celle des secondes, qui ont à leur parcours de quoi leur assurer une belle performance lors de ce grand rendez-vous planétaire.
Mag Aviron est sur place, à Vaires-sur-Marne, pour vous faire vivre ces Jeux à la maison.
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