Il a déjà pris part aux Jeux de Tokyo il y a trois ans. Et quand on goûte à une régate olympique, on y prend facilement goût. Mais les places sont chères, surtout lorsque l’on s’élance dans la discipline la plus individuelle : le skiff.
Quentin Antognelli n’a brûlé aucune étape, et a tenté de gagner sa place aux Jeux olympiques de Paris, à la loyale, aussi bien lors des championnats du monde de Belgrade en septembre 2023, qu’à la régate de sélection continentale en avril à Szeged. Le mois dernier, à Lucerne, il tentait à nouveau sa chance pour concourir aux Jeux. Mais seulement deux places étaient en jeu. Mais ce sont le Roumain Mihai Chiruta et l’Américain Jacob Plihal qui les ont décrochées sur le Rotsee, le Monégasque devant alors se contenter de parier sur une invitation, issue d’une décision de la commission tripartite.
Un autre jeu allait alors commencer, celui des chaises musicales entre nations qui pouvaient bénéficier d’une qualification, de celle du pays hôte… Quentin Antognelli était plus ou moins invité dans ce jeu, mais c’est d’un tout autre siège dont il a bénéficié. Il s’est retrouvé en tête de liste pour bénéficier d’une de ces fameuses places d’universalité, mais celle qui lui a finalement été attribuée l’a été sur des critères de performance, comme l’a souligné World Rowing.
Le critère sportif a donc primé et on retrouvera donc avec plaisir le skiffeur monégasque sur les eaux de Vaires-sur-Marne fin juillet.
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