Il restera Roudnice pour certains… D’autres, plus jeunes, ils commencent à bien le connaître pour y avoir ramer aux Europe U19, aux mondiaux U19 et U23… Ils sont de plus en plus nombreux à écrire leur histoire à Racice.

Cela fait 29 ans que le Labe Arena n’a pas accueilli de championnats du monde d’aviron. Et à l’époque, on ne parlait pas de Racice, mais de Roudnice. Un événement qui avait laissé un souvenir impérissable dans l’esprit des rameurs et rameuses tricolores. Et pour cause, ils en ont ramené trois titres, qu’ils ont remportés en une heure, faisant résonner la Marseillaise sur les bords du bassin.

Des athlètes qui aujourd’hui, pour la quasi-totalité d’entre eux, sont passés de l’autre côté de la barrière, raccrochant les pelles pour devenir soit entraîneur, soit dirigeant d’instance. En deux de couple, on trouvait il y a 29 ans sur la première marche du podium Samuel Barathay et Yves Lamarque. En quatre sans barreur, l’équipage était composé de Michel Andrieux, Philippe Lot, Jean-Christophe Rolland et Daniel Fauché. Enfin, en deux sans barreur féminin, c’est Christine Gossé et Hélène Cortin qui ont décroché l’or trois ans avant leur médaille aux Jeux d’Atlanta.

L’histoire du Labe Arena avait débuté en 1986 avec un premier événement, les mondiaux juniors. En 2009, les U23 y tenaient leurs championnats internationaux. Depuis, l’aviron y établit régulièrement ses quartiers. Et pourtant, les lieux n’ont rien de commode. Les bassins internationaux sont bien souvent situés dans une grande métropole, ou à proximité immédiate. Le bassin tchèque se situe quant à lui en pleine campagne, au nord de Prague, avec en toile de fond un paysage tantôt champêtre, tantôt industriel avec des cheminées d’usine…
29 ans après Roudnice, 1993, les Bleus vont-ils faire à nouveau sonner la Marseillaise sur le bord du Labe Arena ?
Pour suivre toute l’actualité de l’aviron, abonnez-vous https://www.magaviron.fr/abonnements