Le week-end du samedi 21 au dimanche 22 mai se sont déroulées les traditionnelles régates internationales sur le bassin du Breuil à Mâcon. Avec 107 bénévoles, la Société des régates mâconnaise a mis en œuvre son savoir-faire pour organiser ces deux journées.
“On est surtout content du nouveau moyen pour prendre les chronos, qui est plus simple qu’auparavant”, déclare Jacques Doussot l’entraîneur principal des Régates mâconnaises. Pour mémoire, c’est le club français qui a organisé le plus d’évènements d’aviron en France.
Pas moins de mille rameurs étaient présents pour la compétition, de la catégorie j14 à master. Pour Jacques Doussot, “ce n’était pas assez, on s’attendait à voir arriver à peu près 1400 ou 1500 rameurs”.
Deux jours intenses de courses étaient organisés pour toutes les catégories.
Pour les J14 et également pour le master, elles se déroulaient sur 1000 m. Des parcours de 1500m attendaient les cadets, alors que les juniors et seniors couraient sur la distance olympique de 2000m.

Parmi tous les clubs, on notera les performances de l’Aviron grenoblois, et des locaux de la SRM. Cependant, le trio lyonnais (AUN Lyon, ACLC, CA Lyon) était également au rendez-vous.
Le niveau était relevé chez les seniors ; le quatre de couple ainsi que le double étaient les deux catégories les plus performantes, tant chez les femmes que chez les hommes. Le Cercle de l’aviron de Lyon est arrivé en tête de la finale du quatre de couple homme devant l’équipage de l’ACLC et de Cannes-Mandelieu. Tandis qu’en deux de couple, c’est l’équipage de l’AUN Lyon avec l’Olympien Franck Solforosi à son bord qui a passé la ligne d’eau en première position devant les deux équipages de Chalon-sur-Saône. Du côté de l’ACLC, le double femme a passé la ligne d’eau avec une bonne longueur d’avance sur Romans et le bateau de l’AUN Lyon. Alors qu’en quatre de couple, la mixte Vichy/Condrieu/Villefranche a arraché la première place facilement devant les équipages de l’ACLC et de Chalon-sur-Saône.

Les Régates mâconnaises vont accueillir encore deux compétitions d’envergure : les championnats de zone jeunes ainsi que les championnats de France Masters. Chaque année, le club organise au moins un des plus importants regroupements de rameurs. “Pour les masters, on ne sait pas à quoi s’attendre encore, mais il y aura beaucoup de densité, c’est sûr” affirme Jacques Doussot.
Louis Bouillot