Le week-end dernier, alors que la France brillait à Varèse, les U19 et U23 se retrouvaient à Vaires-sur-Marne pour l’ultime régate de sélection avant leurs échéances internationales.

Elle a pour nom la RS2. Un diminutif un peu barbare, mais que celles et ceux qui briguent une sélection en équipe de France U19 et U23 connaissent bien : la régate de sélection 2, ultime chance de revêtir la combinaison tricolore pour les mondiaux estivaux.
Régate couperet, ils se qualifient contents, elle a le mérite d’être claire par rapport à la performance, le bateau devant est pris.
« C’est une régate couperet, explique Yannick Schulte, responsable du programme Génération 2024-2028, son but est de ne pas arrêter la sélection après les championnats bateaux courts. Les bateaux qui terminent devant sont retenus, seule la performance compte. Si l’on enlevait ce côté couperet, cela dégraderait son intérêt ». Les conditions de participation sont clairement établies dans le chemin de sélection auquel doivent répondre les rameuses et rameurs des deux catégories d’âge. Pas de favoritisme ! « Ceux qui sont bons en avril, il n’y a pas de raison qu’ils le soient moins sur cette régate », poursuit Yannick Schulte.
Même si, entre temps, certains ont pu passer de la couple à la pointe, à l’exemple d’un quatre sans barreur retenu à l’issue des courses qui se sont tenues les 17 et 18 juin à Vaires-sur-Marne. « Les forces en présence évoluent un peu. Il peut y avoir des échanges sur le sujet avec les entraîneurs et les clubs, mais on leur laisse la liberté de faire ce qu’ils veulent. On oriente uniquement sur les premiers bateaux, mais le fait d’avoir deux régates de sélection leur laisse l’opportunité de tester d’autres choses. On les avertir juste d’être ouverts, d’aller parfois voir dans d’autres clubs pour faire un bateau, de ne pas rester forcément au local ».
Le week-end sur le bassin des Jeux de Paris 2024 s’est bien déroulé, dans de bonnes conditions hormis un temps un peu orageux qui a engendré un vent pour le samedi après-midi. Quelques changements sont à noter dans les équipages présentés aux Europe à Brive pour les U19 et à Duisbourg pour les U23. Au total, ce sont 50 coques qui se sont affrontées. A noter chez ces derniers le retour de Samuel Arque et Jules Cresson qui, blessés, n’avaient pas pu se rendre en Allemagne. Agathe Oudet et Joséphine Cornut-Danjou, engagées en deux sans barreur à Varèse, retrouveront leurs homologues U23 à Plovdiv. Au total, ce sont un quatre de couple, un deux de couple, un deux de couple poids léger, , un quatre sans barreur, un deux sans barreur et un quatre barré qui se rendront en Bulgarie côté masculin. Chez les femmes, on comptera un deux de couple, un deux sans barreur et un quatre sans barreur. Pourraient s’y ajouter des quatre de couple PL, qui prendront part au parcours handicap prévu à Bellecin le 14 juillet.
Quelques changements sont à noter chez les U19 également. « On a reconduit les deux sans barreur médaillés à Brive, explique Yannick Schulte, le quatre sans barreur féminin a aussi gagné sa place. Le quatre barré féminin ira à la coupe de la jeunesse, et le deux de couple féminin intégrera un quatre de couple. Rose Gallen montera en deux de couple. Nous ne présenterons pas de huit à Vaires, mais un quatre sans barreur et un quatre barré masculins, avec d’autres athlètes ».
Pour la coupe de la jeunesse, à Amsterdam, c’est une équipe complète (26 rameurs, 26 rameuses et 2 barreurs) qui sera dépêchée.