Des entraînements plus intenses, un stage en altitude… Le début de saison a « piqué » pour les internationaux. Téo Rayet revient pour nous sur le commencement de la période hivernale.

Après les mondiaux de Racice, le collectif OLY a pu profiter de quinze jours de vacances avant de reprendre le chemin de l’entraînement. La première échéance fut la tête de rivière de novembre. Pour Téo Rayet, qui évolue en deux sans barreur, il fut ainsi temps de renouer avec le skiff. « On a fait une bonne préparation. Ce n’est pas mon point fort, mais je suis tout de même content parce que j’ai bien progressé. Ca m’a fait du bien de me remettre dans l’axe, de travailler sur des points techniques personnels. J’essaie de garder un minimum de sorties en skiff, une fois par semaine ou toutes les 2 semaines ».
C’est ensuite sur le stage à Font-Romeu qu’il a fallu enchaîner. « Cela a été assez dur, j’ai eu du mal à m’acclimater à l’altitude. J’ai souffert à l’entraînement, avec des maux de tête, des nausées. Les premiers jours ont été difficiles, après ça a commencé à aller mieux. On a réussi à enfiler tout le volume, on a progressé mentalement et physiquement, on perdait 3 à 4 secondes par 500 sur l’ergomètre, c’était compliqué. Le volume était important, mais même en bas c’est dur ».
Un stage qui aura néanmoins eu des aspects positifs que Téo Rayet a pu noter. « Au retour j’étais très fatigué, mais je sentais que j’avais pris un gros cran sur le cardio, quand je suis revenu en bas, j’encaissais plus facilement les séances sur l’ergo, mais j’ai aussi ressenti un gros coup de mou de puissance et musculaire, avec moins de patate, mais vu que j’avais progressé physiologiquement, j’ai réussi quand même à battre mon record sans avoir la forme de l’année avec 5:59.5 ». Une seconde de mieux que d’habitude pour le Bergeracois !
Peu de répit après le test ergo, direction Vaires-sur-Marne, pour les premiers parcours. « On a fait des courses en deux sans barreur et quatre sans barreur. En deux sans, c’était les premières sorties de l’hiver. Au début, cela n’a pas été évident. Le stage intense, avec les mêmes sensations qu’à Font-Romeu, j’étais cuit tout le temps mais quand tu t’alignes, tu te surprends à t’employer à fond et à faire des bonnes courses. C’était dur, mais surprenant. On avale plus de volume d’entraînement, mais on gère mieux, notamment sur les pulsations et les lactates.
Son coéquipier pour la saison, Téo Rayet attend encore un peu avant d’être fixé. « On ne sait pas trop, il y a encore un stage de préparation physique, on ne va pas beaucoup ramer avant janvier. Maintenant, il va falloir progresser personnellement techniquement et physiquement, on cherche une technique commune, on essaie de tourner le plus possible en bateau long pour faire évoluer le groupe dans sa globalité ».
Direction Prémanon dès la fin de cette semaine, puis une semaine à la maison avant les championnats d’Europe indoor à Paris.