
Tout comme son homologue auralpine, la ligue d’Ile-de-France d’aviron va tenir son assemblée générale élective ce samedi. 22 candidats sont en lice pour briguer les 20 sièges du comité directeur qui officiera jusqu’en 2024. “Il y a quatre ans, nous étions vingt candidats tout pile, commente le président de la ligue, Christian Vandenberghe, nous avions voté à main levée”. Ce samedi, l’assemblée générale se tiendra fort logiquement de manière dématérialisée, tout comme le vote, sécurisé à l’aide de la plateforme Euro-vote.
En poste depuis 2013, Christian Vandenberghe est à la tête d’une des plus importantes ligues de France, avec près de 9 000 licenciés, 120 bénévoles et 5 salariés pour un budget qui avoisine les 800 000 euros. “On s’est doté de moyens importants, explique Christian Vandenberghe, on a les moyens de nos ambitions”. Une pérennité qui va devoir s’assurer sur les quatre prochaines années, avec d’importants contrats de partenariat à signer avec, notamment, la Région Ile-de-France, mais aussi sur une délégation de service public pour le site de Vaires-sur-Marne. “Avec la covid-19, tout a été stoppé”. La Lifa a également dans son viseur les Jeux de Paris 2024 et leur bassin olympique. La ligue organise également une douzaine d’événements sur l’année, avec des bénévoles multitâches, gérés de main de maître par Jean-Pierre Van Londersele. “L’objectif est que chacun apporte ses talents, sa pierre à l’édifice”, ajoute Christian Vandenberghe.

Plusieurs votes en un
L’assemblée pourra également, en visioconférence, entendre la lecture du rapport moral de l’olympiade ainsi qu’un compte-rendu financier, dans l’attente de l’assemblée générale du printemps prochain.
Outre les futurs membres du comité directeur, les représentants des 44 clubs de la ligue vont également valider le choix du président, mais aussi des trois délégués qui se rendront à l’assemblée générale de la FFA, à la présidence de laquelle Christian Vandenberghe. “Je ne porterai pas les voix de la Lifa, commente l’actuel président. Je suis candidat à ma propre succession de l’Ile-de-France, pour assurer la continuité de la gestion des dossiers et passer la main, si jamais je suis élu à la tête de la FFA, car je céderai la main. Mais tant que rien n’est signé sur nos contrats de partenariat, je continuerai à travailler pour la ligue”.
Fabrice Petit