
Comme il le dit lui-même, ce n’est “qu’officialiser ce que tout le monde sait”. Christian Vandenberghe, membre du comité directeur de la FFA depuis mars 2013, est candidat à la présidence de la fédération.
Né le 8 décembre 1955, il a fait ses premières armes en 1969 à l’aviron à l’AUN Lille, dans la ville qui l’a vu naître, avant de partir pour le bataillon de Joinville en 1974. Il aura porté la combinaison tricolore jusqu’en 1980 et a immédiatement monté sa première entreprise.
En 1993, il devient vice-président de l’AS Mantaise en charge des sports, un club dont il a été président jusqu’en 2017 et dont il est toujours vice-président. “Une présidence réussie, note-t-il, c’est quand tu as réussi à passer le flambeau à une génération plus jeune, talentueuse et fédératrice”.
En février 2013, il devient président de la ligue d’Ile-de-France et, en 2014, de Nautisme en Ile-de-France. Des fonctions complémentaires, mais au sein desquelles il mêle intérêt pour la formation des coachs, accompagnement des salariés…
Il a également mené avec Bénédicte Ouvry et François Banton la création officielle et la structuration de la zone nord-ouest qu’il préside.
C’est en février 2018 qu’il a pris la décision de se lancer dans la course à la présidence de la FFA. “J’y ai longuement réfléchi, depuis j’ai écouté et observé. Je me suis rendu aux différents championnats de France et à d’autres compétitions régionales et départementales pour rencontrer les présidents et présidentes de clubs, de ligues, de comités départementaux, les élus, les rameuses et rameurs. J’ai aussi écouté le monde économique qui vit autour de notre sport. Je me suis également préparé professionnellement pour être disponible en fin d’année”.
Son projet se base sur la force du collectif, une équipe, un président. “Pour moi, ce sont les compétences et les talents qui ont prévalu, avec comme objectif premier la parité, et la complémentarité des personnes. Ensuite, tous les territoires sont représentés. Tout le monde doit avoir voix au chapitre”. Son projet est de refaire du lien avec les clubs, les comités départementaux, les ligues, sur l’ensemble des pratiques, dans l’intérêt général. “Mettre davantage de moyens aux jeunes catégories qui seront nos adultes de demain et qui pérenniseront notre sport dans les clubs. Le haut niveau m’interpelle aussi, avec en ligne de mire Paris 2024, Los Angeles 2028”.
La campagne est ouverte et elle s’avère inédite et intense, avec le report des championnats nationaux en octobre et des Jeux olympiques de Tokyo suite au confinement et à la pandémie. “Cela va être un gros investissement pour toute l’équipe, mais depuis 16 mois nous nous préparons, nous sommes déjà allés sur le terrain, nous avons beaucoup échangé, et nous sommes prêts à défendre nos points de vue dans l’intérêt général de notre sport. Si seul on va plus vite, ensemble on va plus loin”.
FP