Présidence de la FFA : les candidatures sont lancées… suite

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Didier Marchandeau
Didier Marchandeau est candidat à la présidence de la FFA. © Eric Marie-Mag Aviron

Didier Marchandeau s’est adressé au mois de janvier aux membres du comité directeur, aux présidents de ligues et de comités départementaux : “Suite à la décision de Jean-Jacques Mulot de ne pas se représenter lors de la prochaine assemblée générale élective, j’ai pris la décision de présenter ma candidature à la fonction de président de la Fédération française d’aviron”.
Cette décision est le fruit d’une réflexion qui repose sur son expérience dans le monde de l’aviron.
En 1965, à l’âge de 14 ans, Didier Marchandeau fait ses débuts dans l’aviron au Sport nautique de Besançon, venant de la natation et du judo. Il manque de peu la sélection en équipe de France en 1969 en juniors. Parallèlement à sa carrière sportive, il poursuit des études d’expert-comptable. En 1971, il devient trésorier de son club omnisports, tout en continuant à pratiquer l’aviron en compétition. En 1983, il décide de raccrocher les pelles et prend les rênes du comité départemental d’aviron du Doubs, poste qu’il quitte lorsqu’il prend la présidence en 1994 de la ligue de Franche-Comté. En 1989, il devient vérificateur aux comptes de la Fédération puis membre et président de la commission des finances. Membre de la commission sportive et coordinateur de la zone sud-est, il est également président de la commission d’aviron en salle et se rend à Boston en 1995 avec le président de l’époque, Denis Masséglia, pour assister et prendre part aux championnats du monde d’aviron en salle. En 1997, il entre au comité directeur fédéral et assure la fonction de trésorier depuis 2001.
Professionnellement après de nombreuses années en cabinet d’expertise comptable, il créé sa propre société en partenariat avec la société Quadratus, ce qui lui permet de contribuer en partie au développement de Cegid, une des plus grandes sociétés informatiques françaises actuellement.
“C’est fort de ces expériences, de ma connaissance des rouages de la fédération, de ma conviction que notre sport a des atouts, des valeurs qui vont nous permettre de progresser, de mes relations avec les partenaires publics et privés, que j’ai pris la décision de me présenter à la présidence. Je me suis entouré d’une équipe composée de membres du comité directeur actuel, mais aussi de personnes représentatives de toutes les pratiques de notre sport, du sport de haut niveau à la pratique loisirs, toutes animées par la passion et la recherche de l’intérêt collectif, qui se sont engagées, le cas échéant, à se rendre disponibles pour le fonctionnement de notre Fédération, sans préjuger de leur rôle demain. Je veille à ce que tous ceux qui le souhaitent puissent contribuer à la définition du futur projet de notre fédération.
Mon objectif est de proposer un projet de programme qui, tout en s’appuyant sur les résultats acquis par les équipes précédentes, propose des évolutions nécessaires, en particulier par rapport au contexte actuel”
. Tout en rappelant le bilan de l’équipe en place, Didier Marchandeau aborde les pistes d’amélioration. “Grâce au travail de toutes et tous, notre fédération présente aujourd’hui des résultats concrets en termes d’évolution de l’offre sportive, de développement de nouvelles pratiques, de gestion financière, de son image auprès de l’Etat et de ses partenaires. Tout en capitalisant sur cette dynamique, je pense nécessaire d’améliorer l’action voire innover dans différents domaines, comme par exemple le fonctionnement de la vie fédérale ou la gestion du haut, sans oublier la majorité des licenciés qui ne sont pas des athlètes de haut niveau. Certaines actions ont été dès à présent initiées, il conviendra de les amplifier, d’autres devront être lancées, après une phase de concertation impliquant tous les acteurs concernés. La crise sanitaire a montré que nous pouvons maintenant facilement réunir des personnes pour se concerter, réfléchir, décider ensemble… nous devons en tirer profit pour développer une plus grande synergie avec l’ensemble des acteurs de notre fédération : clubs, comités départementaux, ligues et athlètes”.
Une candidature qu’il a mûrement réfléchie : “Soyez convaincus que c’est avec la volonté de m’appuyer sur l’ensemble des acteurs que j’ai pris cette décision”.

FP

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