
Crise sanitaire oblige, c’est de manière dématérialisée que se tiendra l’assemblée générale élective de la ligue AuRa samedi en matinée, en visioconférence et à l’aide d’un système de vote électronique. “Nous avons décidé de maintenir l’échéance, explique le président Stéphane Guérinot, pour renouveler le comité directeur de la ligue. Nous en profiterons pour exposer le bilan de l’olympiade et celui des actions menées”.
Ces actions ont été nombreuses, notamment grâce à l’implication des trois conseillers techniques mis à disposition de la ligue, mais aussi des deux apprentis recrutés récemment. Une ligue qui compte 55 clubs et quelque 7256 licenciés. “Malgré le confinement, nous avons eu un bon renouvellement. Nous enregistrons quelques pertes, notamment chez les jeunes avec des stages découverte qui n’ont pas pu se tenir, mais on se maintient au global et on espère en récupérer au printemps”.
De nombreux projets à mener
La ligue AuRA nourrit de nombreuses ambitions pour la prochaine olympiade, en particulier des jeunes compétiteurs. “Il faut trouver des solutions pour faire venir davantage de jeunes dans nos clubs”, ajoute Stéphane Guérinot. C’est aussi dans leur formation que la ligue veut investir, au travers d’un pôle excellences jeune qu’elle aimerait installer à Aiguebelette, et travailler avec les lycées de Chambéry, avant d’essaimer sur d’autres villes comme Annecy, Grenoble, Vichy…

Une revalorisation des petites régates
“Nous devons aussi trouver des solutions pour développer le nombre de nos bénévoles, et instaurer une logique dans nos compétitions, en revalorisant les petites régates, qui permettraient d’accéder aux championnats départementaux, puis aux rendez-vous régionaux, avant d’arriver au niveau de la zone”. Un moyen de ne pas décourager les jeunes qui ne seraient plus amenés à ramer au-delà de leur niveau.
La ligue espère également que créer davantage de liens avec la FFA. “La fédération est trop “éloignée de nous, il faut qu’elle se rapproche des clubs, qu’elle soit un accompagnateur de leurs projets, pas un super club”. Stéphane Guérinot est d’ailleurs candidat au comité directeur fédéral, dont il est membre sortant, mais aussi à sa propre succession à la tête de la ligue AuRA. A ce jour, aucun autre candidat parmi les 26 enregistrés pour le scrutin du 7 novembre ne s’est ouvertement déclaré pour briguer la présidence contre lui. “Durant les quatre prochaines années, j’aimerais trouver quelqu’un à qui transmettre le flambeau, pour me consacrer à l’échelon fédéral dans des domaines comme l’aide à la performance, la santé, domaines dans lesquels je vais m’investir dès cette olympiade”.
Fabrice Petit