Jusqu’au 18 mars, les rameuses et rameurs du groupe OLY de l’équipe de France d’aviron sont en stage à Lago Azul, au Portugal. Tout est fait pour réunir des conditions de haute performance.

Les journées sont longues et intenses pour les athlètes du groupe OLY. Les rameuses et rameurs tricolores sont depuis le 6 mars à Lago Azul, au Portugal, à 150 kilomètres au nord-est de Lisbonne. L’équipe de France a pris l’habitude d’y prendre ses quartiers d’hiver, mais pas par hasard. « Lago Azul permet de réunir toutes les conditions nécessaires à la préparation de la haute performance en un seul lieu, précise le directeur technique national Sébastien Vieilledent, nous réalisons beaucoup de volume en bateau, donc nous commençons de bon matin. Les températures sont clémentes pour passer du temps sur l’eau. L’hébergement et la restauration sont également conformes à notre cahier des charges. Le bassin est fermé, avec un couloir, les installations… Quand toutes ces conditions sont réunies, on y va ».
Les athlètes présents sont ceux qui constituent le groupe OLY depuis le début de l’année, avec un élargissement en direction de jeunes issus du collectif U23 pour maintenir la dynamique du projet couple, mis à mal ces dernières semaines mais sur lequel le DTN continue de miser.
Ce stage fait suite à une grosse préparation hivernale. « Il y a eu un important travail du staff technique pour remettre tout le monde sur les bons indicateurs de potentiel et de préparation physique, poursuit le DTN, maintenant que l’on a fait ce travail, on est sur une volonté de faire la transition vers le bateau ». Un travail qui a commencé en février sur les pôles qui regroupent les projets. « Dans le cadre de cette organisation, on est en capacité d’être en stage en permanence ». Un stage à Lago Azul qui permet de monter en qualité d’entraînement, en skiff et deux sans barreur mais aussi dans les coques des différents projets OLY. « On fait ce travail pour tester et affiner les compositions, explique Sébastien Vieilledent, mais des indications en bateaux courts sont nécessaires. Mais la stratégie n’est pas la même selon les bateaux ».

Un stage qui se déroule bien, dans une ambiance concentrée. « Tout le monde travaille beaucoup, le groupe vit bien la méthodologie et le fonctionnement s’est stabilisé ». Les journées restent chargées, et demandent énormément d’énergie. Le groupe OLY est également monté en puissance dans son encadrement. « Il y a eu un renforcement très net de toutes les expertises dont on a besoin, note Sébastien Vieilledent. On laisse de moins en moins les choses au hasard. Les niveaux de détails sont très poussés dans tous les cadrans ».