
Les jeunes pousses de l’aviron français dans Coup de Pelle pour cette première saison. Retour sur deux portraits qui ont marqué la saison, Hugo Beurey pour la relève du double poids-léger français, et Jeanne Roche, sa compère du Pôle de Lyon plus motivée que jamais.
Il aura enfin quitté sa Lorraine natale, Hugo Beurey est arrivé au Pôle de Lyon début Septembre 2022 pour suivre le programme alloué au double PL. Pensionnaire du Pôle de Nancy, le Lorrain semble s’être habitué plutôt rapidement à Lyon. Le PL reste focus sur ses objectifs. Il était revenu dans son interview sur la professionnalisation de l’aviron, une étape dorénavant essentielle et primordiale pour performer à haut niveau.
Passionné de photographie comme il nous l’avait confié au micro, le jeune homme a dorénavant monté sa chaine de photo-vidéo. Le but ? Partager sa passion autour de l’image et mieux communiquer sur notre sport, afin de trouver peut-être aussi, de nouveaux sponsors. Vous retrouverez ses clichés d’aviron, ses vidéos d’athlètes sur instagram ainsi que de beaux portraits sur son site internet dédié. On peut même y acheter des goodies à son effigie, la croix lorraine ! Le business plan a été préparé avec minutie. On n’en attendait pas moins !
La nouvelle génération apporte un souffle nouveau à l’aviron, sans en oublier les fondamentaux et la performance.
Jeanne Roche, la tornade
Pensionnaire au Pôle de Lyon, la rameuse talentueuse s’est dégagée plus de temps pour s’entraîner toujours plus cette saison. Elle fait partie du programme Génération 2024-2028 mais souhaite brûler les étapes. En s’entraînant aux cotés des rameuses du programme olympique, l’envie de faire pareil et peut-être s’illustrer à Paris 2024 se fait ressentir. L’émulation est là en tout cas au Pôle.
Pour 2023, la rameuse veut rester la première en skiff en -23. Déjà Cazaubon en ligne de mire, et la volonté de terminer en finale cette saison ! Coté bateaux longs, le collectif est au rendez-vous et se testera en février 2023.
« On peut faire un bon 4x ou double avec les Nantaises Mya Bosquet et Chloé Raymond par exemple » argumente la rameuse originaire de Saint-Mandé.
Pour les deux jeunes sportifs, la course à la médaille ne fait que commencer alors que Paris 2024 approche à pas de géants. Leurs mentors, eux sont déjà médaillés. Les patrons de l’aviron français rivalisent toujours face aux jeunes pousses. On les retrouve eux aussi en podcast…