Une scène pour le beach rowing

Il a fait très beau ce week-end à la Seyne-sur-Mer ! Un temps idéal pour ramer et courir sur une plage, celle des Sablettes. Car il s’agissait bien de ramer et de courir, la définition même du beach rowing : une discipline mise en place par World Rowing où l’endurance sur l’eau rejoint la course sur la plage pour terminer en tête. Ce nouveau format pourrait bien être inscrit au programme des Jeux olympiques de Los Angeles en 2028 en replacement des poids légers.
Le samedi, les seniors étaient à la fête, avec comme objectif les fameuses sélections pour prendre part aux finales mondiales prévues fin septembre au Portugal, à proximité de Lisbonne. Des duels endiablés avec, chez les femmes, Maya Cornut qui a triomphé de Sandie Waber et, chez les hommes, Ivan Bové qui s’est imposé devant le Monégasque Ludovic Dubuis.
Le dimanche, ce sont les juniors qui se sont emparé de la plage des Sablettes avec la victoire d’Aurore Combes du Grau-du-Roy et, chez les garçons, celle de Raphaël Mourgues de Saint-Cassien.
La Fédération française d’aviron mise fortement sur le beach rowing dans son développement. “C’est un axe stratégique incontournable et extrêmement fort, commentait Sébastien Vieilledent, directeur technique de la FFA. On est aujourd’hui dans la filière sport dans un contexte qui va vers le sport ludique, fort, en pleine nature sur des spots exceptionnels. Le beach rowing rejoint arrive à réunir l’ensemble de ces axes de développement. On a une accessibilité que ne permettent peut-être pas d’autres pratiques de l’aviron. Le beach et l’aviron de mer sont en partance pour une entrée en 2028 aux JO, on peut compter sur la dynamique du président de World Rowing Jean-Christophe Rolland.”
Le DTN
Pour consulter les résultats détaillés, cliquez ici.
Pour revivre en images ces deux journées de beach rowing, vous pouvez visionner les vidéos réalisées par Marie Images Production (samedi et dimanche).

En juin prochain, la Seyne-sur-Mer accueillera les premiers championnats de France de beach rowing.